Full text: Aperçu des moyens directs et indirects mis dans les divers pays à la disposition des acheteurs étrangers pour s'assurer de la qualité des marchandises dont ils deviennent acquéreurs dans ces pays

Le vinaigre d’acide acétique pourra aussi être appelé acide acétique dilué. Il ne pourra 
sontenir plus de 8 grammes d'acide acétique monohydraté ou cristallisable par 100 c.c, à la 
‘empérature de 15° C. ; les liquides renfermant une proportion plus forte d'acide acétique porteront 
des dénominations distinctes des précédentes, soit celles d'acide acétique ou d'acide acétique 
loncentré. 
Les dénominations données aux vinaigres seront, lors des expéditions, reproduites sur les 
factures et les lettres de voiture ou connaissements. 
Il est interdit de vendre, d’exposer en vente, de détenir ou de transporter pour la vente, 
comme vinaigres, sous quelque dénomination que ce soit 
1° Des solutions d'acide acétique incomplètement purifié, notamment de l'acide acétique 
non rectifié par distillation ; 
2° Des liquides contenant l’une ou l'autre des substances mentionnées ci-après: a) des 
acides autres que l’acide acétique et éventuellement de petites quantités d'acides organiques 
divers (malique, lactique, tartrique, citrique, etc.) pouvant provenir de la matière première 
ou des matières premières dont la denrée porte le nom; b) des chlorures, des sulfates ou 
d’autres impuretés, telles que sels de chaux ou de soude, en proportions supérieures à celles 
qui peuvent y être apportées par la matière première ou par les matières premières dont le 
produit porte le nom; s) des composés de plomb, de zinc ou d’arsenic, ou d’autres matières 
nuisibles à la santé. 
Le Gouvernement peut aussi prescrire les mesures utiles pour prévenir les falsifications de 
substances médicamenteuses, ainsi que pour assurer la préparation, la mise en vente ou le débit 
de médicaments de bonne qualité. Au surplus, une loi de 1858 a introduit une pharmacopée officielle. 
Une loi du 24 février 1921, concernant le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, 
stupéfiantes, désinfectantes ou antiseptiques, a donné lieu à divers règlements dont l’un tend à 
assurer la vente des produits ayant une valeur désinfectante et antiseptique effective. 
La définition des fromages dont le commerce est autorisé est fixée par arrêté royal. 
‘ Ceux qui contiendraient des matières non comprises dans cette définition ne peuvent être 
Mis en vente qu’à condition de porter une étiquette indiquant distinctement la substance étrangère 
qui a été ajoutée. 
La fabrication et le commerce du fromage tombent pour le surplus sous l’application des 
dispositions du Code pénal concernant l’adultération de produits alimentaires. 
Viandes. — Les animaux sont abattus dans un abattoir spécial agréé à cet effet et surveillé 
par des experts nommés par le Gouvernement. 
Une inscription très apparente et révélant la nature exacte du produit doit être portée tantôt 
sur l’emballage du produit exposé en vente ou sur les récipients qui le contiennent, tantôt même sur 
la voiture utilisée pour le transport ; parfois, également, interdiction est faite de se livrer à différents 
commerces dans un même local (la vente du beurre et de la margarine, viande de cheval et 
autres viandes). : 
L'Etat contrôle la qualité des engrais chimiques vendus afin de sauvegarder les intérêts 
des cultivateurs. Cependant les engrais exportés échappent à ce contrôle. 
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CATÉGORIE 2. 
Viandes. — Une estampille doit être appliquée sur les viandes reconnues propres à 
l’alimentation. 
Dans le cas d’exportation vers l'Angleterre de porcelets abattus en Belgique, l’estampille 
ordinaire pour ces viandes est remplacée par une étiquette conforme aux exigences du marché de 
destination et certifiant que la viande a été examinée et déclarée propre à l'alimentation. 
L’exportation des équidés, bovins et porcins n’est autorisée qu’après un examen établissant 
qu’ils sont indemnes de maladies contagieuses. ‘ 
, Les établissements qui reproduisent des plantes destinées à la culture sont régulièrement 
inspectés par le Service phytopathologique, qui refuse les certificats nécessaires à l'exportation 
à ceux dont les produits sont atteints de maladies ou attaqués par les insectes nuisibles. En outre. 
l'exportation est subordonnée à un examen des envois au moment du départ. 
Une loi de 1888 a chargé le banc d’épreuves de faire subir à toutes les armes à feu les épreuves 
nécessaires à la vérification de la résistance de ces armes. Elles sont alors revêtues de marques 
attestant qu’elles ont satisfait à ces épreuves et qui différent suivant la nature de ces dernières. 
Des accords internationaux règlent la reconnaissance des marques étrangères. 
Les fabricants de lampes de mine et d’explosifs dits de sécurité sont autorisés à marquer 
leurs produits des lettres S.G.P. ou S.G.P.C., indiquant qu’ils sont considérés comme étant de 
sécurité dans le grisou et les poussières de charbon après essais à la station de l'Etat à Frameries. 
Les chaudières à vapeur mises en service doivent subir une épreuve par les soins de 
l’Administration des mines, mais cette formalité n’est pas exigée pour l'exportation. Il en est de 
même de l'épreuve des récipients destinés à contenir des gaz comprimés ou liquéfiés, confiée à 
l’Inspection du travail. 
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