322 PONTIFICIAE ACADEMIAE SCIENTIARVM SCRIPTA VARIA - 23 la consommation initiale C,. Nous allons en effet obtenir une propriété assez analogue. Pour en préciser le sens, posons d’abord la définition suivante - Définition 2. Un programme est dit « régulier » s’il est pos- sible et s’il satisfait les équations de récurrence définies par la condition d’équilibre (7) et les égalités (22). Un programme est dit « régulier maximal » s’il est régulier et si aucun programme régulier ne donne une valeur plus forte à Co Posons également les deux conditions suivantes: Condition r. Le programme @ satisfait la condition 1 si U’;c.>>0 pour tout # et s’il existe un nombre k plus grand que I tel que, au moins à partir d’une certaine valeur de £- (23) + —— I : > hk > (1 fix) S,.1 = Condition 2. Etant donné deux programmes réguliers quel- conques #! et #?, l’inégalité C! > C2? implique S! < S2 pour tout ?. Etablissons le résultat suivant: Proposition 1. Un programme régulier Æ qui satisfait la condition 1 est optimal. Supposons en effet qu’il n’en soit pas ainsi. Il doit exister une valeur T et un programme possible +5 Æ tel que 5, soit positif et que à U, ne soit négatif pour aucun ¢# > T. En vertu des égalités (22), de l’inégalité (ar) et du fait que U's ne peut être négatif, &'Ur ne peut être positif que si à Sy est négatif. Par ailleurs, l’inégalité (16) implique: (24) U. à C,+U/,, à N, > o pour tout ¢ > 1 "51 Malinvaud - pag. 22