340 PONTIFICTAE ACADEMIAE SCIENTIARVM SCRIPTA VARTA - 2% rectement l’optimalité des programmes réguliers maximaux dans le cadre du modèle de RADNER. Nous devons donc comparer le programme régulier maxi- mal, que nous désignerons par #*, avec un programme possible qui, à partir d’un certain horizon T, donne aux U,, c’est-à-dire aux consommations C,, des valeurs au moins égales à celles que leur donne Æ*. Nous avons déjà vu que, pour que cet autre programme donne une valeur supérieure à ÜU,, il fallait qu'il donne une valeur plus faible à Sr. Le problème consiste donc à trouver la réponse à la question suivante: Est-il pos- sible d'obtenir, au moins à partir d’une certaine époque T, la suite des consommations Cr, Cr;, … ad infinitum, à partir d'un stock de bien S, plus faible que S;? Si la réponse est négative, nous savons que Æ* est optimal. Si elle est affirma- tive, nous savons que Æ* n’est pas optimal, car on améliorerait ce programme en augmentant la consommation de Sy - Sr pen- dant la période T, sans la modifier dans aucune autre période. Pour répondre à cette question, considérons la relation qui existe entre les variations à K, et à K,,, du capital lorsque l’on passe du programme Æ* à un autre programme possible #* +8 M qui assure la même consommation C;,, dans la pé- riode #+1. Plaçons-nous dans le cas où à K, est négatif. Partons de l'égalité suivante qui exprime la condition d’équi- libre à l’instant +1: 50) 8,1 =h KP Comme la dérivée seconde de KP est croissante et que & K, est négatif, nous pouvons écrire: (51) OK ,41 = 98,41 =< BA, uv KB-1 3K, + ' Ce D h, vu K8-*(3K,)? [5] Malinvaud - pag. 40