297 bad, des Sparta, des Sivas, des Boukhara, ete, etc, en un mot toutes les variétés de la Turquie et de la Perse, S’inspirant, en ou- tre, des beaux types anciens spéciaux de l'Afrique du Nord, les industriels ont créé des types nouveaux de Chellala, de Gouraya, de Moghreb, de Bougzoul, d’Hamedi, de Boghar,'de Kcuba, de Tarzoult, de Djezaïr, qui font l’admiration des connaisseurs. Dans les tapis, deux dislinctions sont à faire. Le tapis berbère est sobre, un peu sec, purement linéaire et rec- tiligne, procédant par bandes parallèles, compartiments polygo- naux, friangulaires, rectangulaires, bordés de denis de scies el qui allègent les séries de points de figures en forme de roues. de croix, d'étoiles, La palette en est simple, souvent sans le reliani des complémentaires, Le travail est en laine passée. Le tapis arabe est à points noués, haute laine en général, et de coloration éclalante, en juste harmonie tonale. Géométrique aussi le thème décoratif. mais à tendances curvilignes, assouplies par les amollissements d'angles, de subtiles combinaisons en rinceaux. entrelacés des enroulements, des enchevêtrements de la ligne nom-