tion dépasserait, en peu de temps, les besoins de la consommation
locale. ‘
En 1865, le nombre d’hectares planlés en vignes dans les trois
provinces s’élevait à plus de 8.000 hectares pour une récclte
de vins rouge et blanc de 99.000 hectolitres.
De 1865 à 1870 cette culture avait pris une plus grande exten-
sion, elle avait augmenté de près d’un cinquième chez les Euro-
séens et presque du double chez les indigènes.
En 1870, les superficies plantées en vignes alleignaient 10.000
1ectares et donnaient une récolte de 227.000 hectolitres de vin.
De 1870 à 1880 le nombre d'hectares passait à 27.358 et celui
des hectolitres de vins récoltés à 286.2h0.
La situation du vignoble algérien en 18go était la suivante :
Hoectares plantés : 118.800.
Production en vins : 3.000.000 hectolitres ‘en chiffres ronds.
En 1895, on notait les chiffres ci-après :
Superficies : 122.186 hectares pour un rendement en vin de
1.231.844 hectolitres.
En 1g00 el 1905 l’Algérie, comme la Métropole, subissait la
rise de la mévente des vins, ce qui entraîna une forte diminu-
ton dans la valeur de ses exportations.
La crise de 1905 confirmait une fois de plus la nécessité pour
es Viticulteurs algériens, d’une part, d'améliorer leurs procédés
de fabrication et notamment de s’orienter vers la fabrication des
vins de haut degré et de couleur dont le placement était toujours
assuré et, d’autre part, d'appliquer tous leurs efforts à la recher-
he de nouveaux débouchés sur les marchés extérieurs,
Pour les périodes quinquennales de 1900 à 1925, les statistiques
wricoles donnent les chiffres ci-anrès :
ANNÉES
1900...
1905.12...
1940 (1)...
1915...
1920...
(928
SUPERFICIES
154.430 hectares
179.950
152.129
177 454
170.46
“ça
QUANTITÉS RÉCOLTÉES
5 634.829 hectolitres
7.051.821
8.413.654
7.815.596
7.041.220
19 499 44,11
(1) En 1910, à la suite d’un examen attentif des statistiques agricoles, le
chiffre de la superficie totale du vignoble ayant paru quelque peu élevé, une
enquête sérieuse [ut faite et amena la découverte de majorations dans les
indications superficielles fournies par certaines communes, nolamment du
département d’Alger.