icu- dation, Ainsi des Unions monétaires, Ainsi des conventions qui créent 
oné- les Banques Nationales. La perspective de cette liquidation pèse invi- 
onte Siblement mais lourdement sur toutes les opérations en cours d’exis- 
une tence. Elle est cependant arbitraire. Si la monnaie est nécessaire aux 
t la transactions et s’il est absurde d’entrevoir que celles-ci puissent s'arrêter 
nge UN seul moment sans anéantir la société elle-même, il s'ensuit que la 
puis fonction monétaire doit être organisée sur la base de la perpétuité. 
220. Un État traite toute chose comme s’il devait être perpétuel; de 
cna- Même une ville, de même les Églises, de même les grandes institutions 
vue de l’ordre intellectuel. Tout autre traitement pour la monnaie ne 
été S explique pas. Or l’élimination de tout terme est de nature à rendre 
: et lnutiles toutes les conditions qui n’existent que pour la liquidation. 
ler. 3° Monnaie universelle dans sa substance (monnaie solidaire), — 
tio- Dans le troc, deux échangistes sont en présence et l’objet livré immé- 
1mn- diatement par l’un est tenu pour l’équivalent de celui livré par l’autre. 
, le Mais bientôt la nécessité de quelque terme dans la livraison fait 
ons Naître la créance, et la division dans le travail conduit à attendre 
ire- l'équivalent espéré de l’objet vendu, non pas du cocontractant, mais 
ons de quelque tiers qui pourra être sollicité grâce à l’intervention de la 
monnaie. Celle-ci représente un actif pendant le temps nécessaire 
Pour l’achèvement du cycle de l’échange. Cependant le marché s’étend. 
On peut le représenter par un triangle de relations quand trois échan- 
8!istes sont en présence; ce sera ensuite un polygone au nombre crois- 
ile. eut de côtés: polygone local, puis régional, puis national. Aujourd’hui 
€ Polygone a virtuellement 1,800 millions de côtés, nombre équiva- 
lent aux habitants du globe, car tous par quelque intermédiaire sont 
EN rapport économique avec tous. Le mécanisme évolutif de la mon- 
ju Rale peut bien cacher ce phénomène fondamental de l’échange, il ne ie 
ze. SUpprime pas. L'or ou l’argent qui circule, sans doute est une mar- 
1t5 chandise, mais combien peu utile! L’accepterait-on en payement si un 
ne Autre élément n’existait et n’était organisé : la confiance, c’est-à-dire la 
se, Ceftitude morale ou légale qu’un autre acceptera à son tour ce même 
1€, Mode de payement? L'or est bien plutôt le signe, le symbole d’un droit 
ne À Une quantité de marchandises déterminée en valeur et non en espèce. 
il Ceci est essentiel au fond de toute monnaie : être le titre représentatif, 
Te transmissible au porteur et divisible à volonté d’une créance à terme 
la lndéterminé sur une communauté économiquement et juridiquement 
Organisée, et par suite, une créance sur tous les membres de cette 
es de peunauté, dès qu'il consent à un commercium in concreto. Le billet 
id tata nee normal vient donner au signe monétaire un tiers de couver- 
. - Métallique, deux tiers de couverture en effets de commerce. Immé- 
ys a étément s'accentue ce caractère de créance. Tout un portefeuille 
Ja fin ets (traites et promesses avec endos, aval, garantie de bonne 
1€ etc.) trouve une forme de mobilisation et après avoir été fusionné 
UNe seule masse, devient le gage collectif de la monnaie. Plus