RAPPORT POUR LE CONGRÈS -DE SYLVICULTURE DE ROME
50 INTERVENTION DE L'ÉTAT DANS LE REBOISEMENT
DES TERRAINS NUS DES PARTICULIERS,
DES COMMUNES, ASSOCIATIONS, ETC., ET DANS
L'AMÉLIORATION DES FORÊTS EXISTANTES
La constitution du domaine forestier, exposée ci-dessus, rend
inopérante l'intervention de l’Etat dans le reboisement des terrains
privés au titre purement forestier. — Pour les terrains donnés en
concession au titre domanial, il est imposé des obligations de plan-
ter un certain nombre de cacaoyers, palmiers à huile, etc, par
hectare.
6° INTERVENTION DE L'ÉTAT
DANS LA GESTION DES FORÊTS DES PARTICULIERS,
DES COMMUNES, ETC.
Même observation que ci-dessus.
79 ORGANISATION
DES ADMINISTRATIONS FORESTIÈRES DE L'ÉTAT
DANS LES DIVERS PAYS
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
La législation forestière de la Côte d'Ivoire est différente de celle
de la Métropole, et de celle aussi des pays européens. Les conditions
locales, totalement différentes, ont conduit à créer une réglemen-
tation spéciale, adaptée au pays, bien qu'inspirée dans ses grandes
lignes du Code forestier métropolitain.
Les grandes lignes du Code forestier en France sont :
1° Distinction entre les bois et forêts de l’Etat, des communes
et établissements publics et des particuliers :
20 Soumission obligatoire des forêts de l'Etat au régime fores-
tier et, comme conséquence, administration et exploitation de ce
bois selon les règles tracées par l’ordonnance de 1827 ;