L’AUTRICHE D'HIER “I
a tique de Metternich. D’autre part, Guillaume IT
RE fortifiant sa marine, et le Drang nach Osten :
es poussée vers l'Orient, s’accentuant, l’Angleterre
es inclina vers la France. -
n En 1900, l'empire austro-hongrois couvrait
- 684 874 kilomètres carrés, avec 44 035 000 habi-
tants. Mais, observait L. Lanier (l’Europe) à pro-
= pos de l’échec d’une fédération : « Ces tiraille-
1: ments et ces dissidences ne sont pas pour faciliter
la tâche du gouvernement qui a la mission de
de maintenir l’unité politique entre les nations alle-
ait mande, magyare, slave, qui composent cette mo-
mn saïque bigarrée, cette tour de Babel nommée
ni- l’Etat autrichien. »
ait Vienne peut sembler alors à la remorque de
Berlin. Guillaume IT proclamé feld-maréchal de
l'armée autrichienne, les Dernières Nouvelles de
07 Berlin publient : « Cette nomination prend la tour-
si nure d’une convention militaire. » L’Angleterre et
se la France avouent l’Entente cordiale (8 avril
l'y 1904). La tension européenne s'aggrave, et aussi
>et la question sociale. En mai 1907, les premières
[uss élections autrichiennes au suffrage universel enre-
tro- gistrent des succès socialistes et antisémites. La
ice, décrépitude turque commence l’écroulement des
ier, vieux systèmes. François-Joseph, assombri par
une des malheurs domestiques, n’est plus au premier
S Le plan qu’à titre d’ombre d’un âge révolu. D’ail-
leurs, « autour des Allemands, se dessine un en-
)oli-