nants et les plus onéreux, ce sera là certainement
une œuvre saine et juste à laquelle nous devrons
consacrer nos efforts et notre activité. (A pplaudis-
sements au centré et à droite.)
Je n’ai jamais été, Messieurs, un partisan fana-
tique et aveugle des impôts de consommation,
bien loin de là…
M. CLOTAIRE BAROUX. — Vous en avez institué
tout de même beaucoup!
M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL. — C’est ce que je
viens de dire! Il est inutile de le répéter.
M. PIERRE RENAUDEL. — Ce n’est pas une justi-
fication !
M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL. — Il est vraiment
inutile de répéter tout ce que je dis, ou alors
faites-le toujours, même quand je dis quelque chose
que vous n’approuvez pas. (Sourires.)
Il y a trente-quatre ans, Messieurs — je vous de-
mande pardon d’évoquer des souvenirs aussi loin-
tains — il y a trente-quatre ans, étant déjà à cette
tribune, et déjà ministre des Finances, je soutenais,
pour la première fois, je crois, au nom d’un Gouver-
nement, l’idée de la progression dans l’impôt sur
les successions, progression dont j'avais pris l’ini-
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