troisième, etc.…, pour aîteindre 48 millions en
1934.
« À partir de ce moment, comme les Soviets
devront rembourser 100 millions par an, les
intérêts décroîtront proportionnellement de
8 millions par an, pour tomber de 48 millions
en 1934 à 8 millions en 1838 et zéro en 1939.
« Ajoutez à cela les 60 millions de francs-or
que le gouvernement soviétique s’est engagé à
verser chaque année aux porteurs de fonds
russes. Vous trouverez qu’entre 1928 et 1939
les Soviels auront à verser une annuité totale
variant entre 68 millions et 108 millions de
francs-or.
« Mais vous avez vu que cette année,
l'excédent de leur balance commerciale (pour
dix mois) est chez nous de 150 millions de
francs-or. Nous avons donc, en France même.
tout ce qu’il faut pour assurer nos annuilés.
— Et comment se feront les versements ?
— Très simplement. Supposez que les Soviets
aient vendu pour 5 millions de blé à la maison
Durand et C®, comme ils le font journellement.
Le Commissariat bolchevik, au fur ct à mesure
des livraisons, tire des traites à trois mois sur
cette maison, selon l’usage ordinaire du com-
merce, et les dépose dans une banque française
pour l'encaissement. En vertu de l'accord
franco-soviétique, le même Commissaire russe
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