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À cette autre question : « Pensez-vous que, dans
le cadre de la journée de huit heures, il soit pos-
sible de développer la production 9 » M. Selliez a
répondu :
— Evidemment oui. Ce but peut être alteint par
l’amélioration du maéhinisme. La science ne con-
naissant pas de barrières, tous les jours on trouve
de nouvelles méthodes dont l’emploi intensifie fata-
lement le rendement des industries.
Mais comme les perfectionnements incessants du
machinisme exigent de la part des ouvriers une
attention toujours plus soutenue, notre interlocu-
teur ne nous à pas dissimulé l’impossibilité pour
le patronat de revenir aux longues journées de
jadis :
— Si, à heure présente, on appliquait le travail
de neuf heures, il s’ensuivrait une fatigue pour le
Salarié et une diminution de production comme
qualité et comme quantité.
« Je l’affirme; il n’est pas un industriel de pro-
grès qui songe à augmenter la durée du travail. »
— L’exemple donné par les usines d'automobi-
les Renault, Citroën, ete…, prouve jusqu’à l’évi-
dence, nous a dit le confectionneur de Roubaix,
qu’il est possible d’appliquer en France, avec de
grandes chances en succès. les principes en hon-
Neur chez Ford.
« Une différence toutefois existe entre le produc-
leur vankee et son camarade francais.