comme la loi l’y autorise, la part garantie. Il se tour-
nera tout naturellement vers les compagnies d’assu-
rance-crédit qui, dans le domaine des risques privés,
accomplissent un remarquable effort, et leur deman-
dera de prendre une part du risque.
jusqu’à présent et à elles seules, elles n’avaient pas
pu aborder la garantie du risque politique, mais l’in-
tervention de l’Etat a modifié la face des choses, et, sans
vouloir entrer dans des précisions qu’il ne nous appar-
tient pas de donner, je crois pouvoir dire que les com-
pagnies ont dès maintenant envisagé les moyens de
compléter l’assurance de l’Etat, suivant des modalités et
à des conditions très sensiblement analogues à celles
que l’Etat adopte lui-même.
M. le Président se félicitait tout à l’heure de la pré-
sence dans cette salle des représentants des compa-
gnies d’assurance-crédit. Je m’associe à cette satisfac-
tion et si, comme je l’espère, l’un d’entre eux et le
plus qualifié, M. Rimbert, veut bien nous donner les
précisions qu’il croira pouvoir fournir, nous retirerons
de son intervention les plus précieux enseignements.
Après le problème de l’assurance, nous arrivons à
delui du financement.
L’industriel qui a passé un contrat important désire
tout naturellement avoir la certitude du financement
pendant toute la durée de l’opération, c’est-à-dire jus-
qu’à ce qu’il soit payé par son débiteur, ou, en cas de
défaillance de celui-ci, jusqu’à ce que l’Etat et les assu-
rances aient versé le montant garanti. Cet industriel
désire également savoir ce que l’opération va lui coûter,
car le coût du financement est un des éléments du prix
de revient et, enfin, il désire que ce coût soit aussi
réduit que possible.
Il s’agit, dans la circonstance, de crédits à long
terme, s'étendant sur 3, 4, 5 ans. L'idée qui vient la