d'assurer ; il s’agit de 10, 50 et quelquefois 100 mil-
lions. Enfin, et je dirai surtout, les délais de règlement
qui sont demandés sont beaucoup plus longs que les
délais ordinaires, ils s’étendent sur deux, trois ou cinq
ans et même davantage.
Jusqu'à présent et pour ces raisons, les risques de
cette nature n’ont pu être garantis, ni par l’assurance-
crédit, ni par la banque.
Cependant, il était urgent de combler cette lacune.
Déjà, à cet égard, l’étranger nous avait devancés :
gn Angleterre, en Belgique, en Allemagne, en Italie,
depuis un certain nombre d'années, les Gouvernements
s’étaient préoccupés de l’assurance du risque politique
ët NOUS Sommes arrivés, encore une fois, bons
derniers.
Ne nous en plaignons pas, car nous avons profité de
l'expérience de ceux qui nous ont précédés, et la loi,
dont M. Bloch-Lainé vous exposera l’économie géné-
rale et vous montrera les conditions d’application, mar-
que un progrès sensible sur les systèmes étrangers.
Je donne la parole à M. Bloch-Lainé, qui s’attachera
à vous montrer le bénéfice que vous pouvez tirer des
facilités que la loi nouvelle donne aux exnortateurs.