LES FINANCES DE LA RUSSIE.
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(luelle dépense, mais sur un troisième ordre de
faits non moins considérable, sur les difficultés
ijoi peuvent naître pour elle de fassielte de son
crédit.
IJ
I administration publique de tous les Etats peut
être envisagée comme une grande banque dont les
sorties et les rentrées scMialancent à la fin de l’an
née. Sans approuver un pareil expédient, on com
prend que, profitant du mouvement du trésor et
de la facilité qu’offre le payement de l’impôt, le
gouvernement crée une monnaie fiduciaire qui se
maintiendra dans la circulation sans l’encombrer,
si on n oublie point de la restreindre dans les li
mites marquées par l’importance même des recou
vrements à opérer. La prudence la plus vulgaire
commande de se tenir dans une limite du quart
au tiers du montant total du budget des recettes,
CO qui donnerait pour la Russie une marge d’en
viron 1(1(1 millions de roubles (4(10 millions de
francs). Ce chiffre, diijil considérable, sc trouve
presque septuplé, sans que la possibilité de l’é-
cbange des billets contre espèces vienne raffermir
la base chancelante d’une immense circulation
fictive.