RÉPONSE AUX PUBLICISTES RUSSES.
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Nous avons tenu à reproduire tout entière la ré
ponse du Journal de Saint-Pétersbourg; chacun peut
juger de la puissance des arguments qu’on'y déve
loppe. Cela n empêchera sans doute pas la bonne
loi de nos adversaires de répéter encore que nous
écartons ce qui peut être dit pour relever les finan
ces de la Russie aux yeux du monde. Dans notre
premier travail, nous avonsTaissé parler les données
officielles; ici nous avons cédé la parole aux défen
seurs avoués de l’administration russe. Que voii-
drait-on déplus? Sommes nous responsable du
triste état des choses dont témoignent des chiffres
reconnus exacts, ou de ce qu’une défense trop
difficile peut laisser à désirer? Il est vrai que.
dans un premier article du 25 février 1864 \ un
professeur d’économie politique connu par des
l'^avaux estimables, M. Runge, s’exprime ainsi:
J /"^oclure à l’absence des moyens pour nous
aire sortir des difficultés contre lesquelles lutte
notre administration financière < n’est-ce pas
proclamer hautement la stérilité de son savoir? »
reproche, nous l’acceptons. Oui, notre savoir
n»‘l>oiise à M. Wulowski, publiée dans le journal le yard, du
^ — L'n deuxième article du inéme auteur a paru
e numéro du 2 mars 180i. Nous n'aVoiis pu en prendre
^ Riiaissance qu après la publication de notre travail dans la Uevtte
lieux Mondes du 1" mars. Mais nous allons reproduire à la
»'le de cel éerli les deux anieles de M. Uuiigc, en , jnignani ,.uel-
^observations. ‘