io » A 32 | : 0 = NN u Ra N wo O > Un D) © si 0e si -J see oO > > r l’Etat dont ils se sont sécessionnés, et vice-versa. Les conséquences économiques cet état de choses n’eussent pas été bien graves, si les échanges fussent restés res. Ce sont les obstacles opposés à ces échanges qui ont formé la frontière, et en sorte que la séparation sortit tout ses effets néfastes. _ Toute aliénation territoriale aux dépens d’un état au profit d’un autre, ou pour formation d’un état indépendant, fait inévitablement naître quelque ressentiment hs l’état amputé de la sorte. Cependant, si cette aliénation ne s’aggrave pas Ine atteinte à la vie économique des deux états intéressés, ce ressentiment est ns susceptible de persister et de dégénérer en menace pour la paix du monde. n’est pas sans raisons que le Président Wilson, dans son désir de prévenir de uvelles guerres, a fait rentrer dans ses Quatorze Propositions :— , “La suppression, dans la mesure du possible, de toutes barrières économiques, et l’établissement, sur un pied d’égalité, des échanges entre toutes les nations qui consentent à la paix et s’associent pour son maintien.” , Le fait même de l’existence d’un tarif douanier, ou de tout autre obstacle ificiel à la liberté du commerce, est une transgression implicite de l’esprit et des ts de la Société des Nations. L’usage fait d’un tarif pour fermer des marchés à pays, ou exercer sur lui une pression quelconque, l’est davantage encore. Pour ce qui concerne la question de guerre ou de paix, la seule conclusion à uelle il soit possible d’arriver est que l’abolition de tous tarifs douaniers, et de te autre entrave à la liberté des échanges internationaux, s’impose de manière gente. Cette suppression du proteétionnisme est conforme aux meilleurs intérêts la paix mondiale. Non seulement est-il impossible de lui opposer aucun argu- nt basé sur le maintien de bonnes relations internationales mais toute autre ection qu’il soit possible de formuler doit être basée sur des raisons complètement ‘érentes, LA QUESTION COLONIALE. C © © œo ÊOo N © à Oo 1 w ad we, ‘, > pe Oo © */0 > œ > 0 En matière de recherches historiques, c’est un véritable lieu-commun que ffirmer que la lutte pour les sources de matières premières et les nouveaux xchés, qui s’exprime sous la forme de colonisation, d’annexion de territoires, tablissement de ports de traité et de guerres pour la conquête de territoires d’outre- T, à été une des causes les plus fécondes de jalousie et de discorde internationale. 5 mêmes forces sont encore à l’œuvre de nos jours, et, comme les parties du globe \ins civilisées et moins bien organisées ont presque toutes trouvé acquéreur, le 1ger n’est que plus grand, tout en étant plus souvent dissimulé. y) Il est vrai de dire que la possession d’une cettaine colonie par un pays, plutôt ‘ Ë par un autre, ne constitue pas nécessairement un avantage ni un désavantage ut l’un ou pour l’autre. Le désavantage réside en ce qu’il est fait, par la voie jale, ou d’une autre manière quelconque, des différences qui accordent des \ntages aux commerçants, colons et industriels du pays colonisateur, au détriment tous les autres. Le côté le plus important de la question est qu’il est souvent lordé des concessions pour l’exploitation de matières premières, couvrant des ttions considérables des territoires les plus produétifs, à des particuliers ou à compagnies, qui sont, de ce fait, en mesure d’établir des monopoles virtuels Oo © œ ©