Instruction obligatoire. — Tous les enfants du canton de Zurich, qui ont eu 6 ans au i* r mai, sont tenus de suivre les écoles primaires à la rentrée sui vante ou immédiate des classes, qui commencent en mai, sauf les cas excep tionnels. Au-dessous de cet âge, les enfants ne seront pas admis aux écoles. L’enseignement primaire est obligatoire jusqu’à l’époque de la confirmation ( i 6 ans). Les habitants qui donnent à leurs enfants un enseignement privé doivent prouver aux curateurs que ces enfants reçoivent une instruction au moins aussi étendue que celle des écoles primaires, et n’en payent pas moins la rétribution, tant que leurs enfants n’ont pas atteint l’âge réglementaire. L’école primaire se divise en deux parties : l’école journalière avec six années d’étude, l’école de perfectionnement avec trois années. En outre, jusqu’à leur première communion, tous les enfants sont tenus de fréquenter le cours de chant, qui se tient une fois par semaine. Les trois classes inférieures de l’école journalière s’appellent école élémentaire ; les trois classes supérieures, école réelle. Durée des classes. — Cette durée est : Dans la classe inférieure, de dix-huit à vingt heures par semaine. Dans la deuxième et la troisième classe, de vingt et une à vingt-quatre heures par semaine. Dans les trois classes supérieures, de vingt-quatre à vingt-sept heures par semaine. Et pour l’école de perfectionnement, de huit heures, en deux matinées. On ne peut charger un professeur de plus de trente-cinq heures de leçons par semaine, sans compter les heures de gymnastique. Les vacances sont fixés à huit semaines par an. Matières de l’enseignement. — Dans l’école des jours ouvrables on fera acquérir aux élèves, d’une façon solide et approfondie, les connaissances élémentaires générales, savoir : la religion chrétienne, la langue allemande, le calcul et les éléments de géométrie ; l’histoire naturelle, l’histoire et la géographie, particu lièrement celles de la Suisse; le chant, l’écriture, le dessin, les connaissances usuelles; les travaux de femmes (pour les filles). Dans les écoles de perfectionnement, on cherche autant que possible à rat tacher les applications à la vie pratique. Il doit y avoir, dans chaque cercle, au moins une école d’ouvrages de femmes, et il est à desirer qu il se forme des sociétés de dames pour soutenir et aider la maîtresse. On accordera a ces so ciétés voix consultative dans tout ce qui aura rapport à ces écoles. Afin d’assu-