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l’indemnité de guerre
villes allemandes, même relativement plus dans les moyennes
et les petites villes que dans les grandes. Et il ne paraît pas
douteux que des capitaux assez importants se soient accumulés
dans la plupart d’entre elles. Ce sont ces capitaux que la cons
cription des richesses allemandes doit atteindre.
La seule statistique des associations et de leurs biens, qui
ait été faite en Allemagne, est celle de Charlottenbourg, pour
l’année 1900 (1). Il est possible que des statistiques du même
genre aient été dressées dans d’autres villes, mais elles n’ont
jamais été publiées. En jetant un coup d’œil sur les associations
qui se trouvent sur tout le territoire de l’Allemagne, les États
alliés doivent donc faire procéder à un recensement généx’al de
ces formations sociales et de leurs biens. Quelques exemples,
que j’emprunte au précieux ouvrage du Professeur Jastrow,
montreront la nécessité de ce recensement.
Une association de montagnes du Centre de l’Allemagne a
publié l’état suivant de sa fortune :
Marks
Fortune 49.106
A déduire : Passif 41.562
Reste : « Fortune disponible ».... 7.544
Mais il convient de remarquer que le passif de cette asso
ciation comprend les éléments suivants :
Marks
Les secours non encore servis.... 4.388
Les fonds spéciaux :
A. Carte de montagne 20.723
B. Honoraires 3.115
C. Plaques 2.677
E. Abris pour autos 7.475
G. Secours de guerre 3.129
Comme le dit le Professeur Jastrow, « heureux le père de
(!) Ch&rlottenburger Stutiitih, Heft il (1901).