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à 327%, chiffre inférieur à celui des années précédentes, car
pour 1891 —1901, la moyenne avait été de 467%; l’explication
doit en être cherchée non point dans des conditions économiques
défavorables, mais dans une politique de chemins de fer peu
satisfaisante sous certains rapports.
Voies fluviales. Les voies fluviales de la Hongrie se compo
sent du Danube, longeant la frontière méridionale, et de ses
affluents, à savoir:
La Danube et ses affluents avec 1170 km.
La Tisza „ „ „ « 694 „
La Drave „ „ „ „ 196 „
La Save „ „ „ „ 598 „
Total 2658 km.
de longueur. En outre, sont navigables: la lac Balaton sur une
longueur de 80 km., le Korôs sur 30 km., la Béga sur 115 km.,
le canal François sur 238 km., de sorte que, pour le moment,
la longueur des deux fleuves à navigation profonde est d'environ
3200 km., c’est-à-dire que, de tous les États riverains du Danube,
c’est la Hongrie qui a le plus long réseau de voies navigables.
Les travaux, exécutés pour rendre possible la navigation,
ont coûté à l’État, de 1867 â 1915, une somme totale d’environ
400 millions, dont environ 200 millions pour le Danube seul,
tandis qu’en présence de ces chiffres, la Bavière n'a dépensé,
pour le Danube, en tout que 25 millions de couronnes, et
l’Hutriche, en dehors de la section du Danube à Vienne (54
millions), que 100 millions.
En raison de la loi sur les investirons fluviales, la longueur
navigable des fleuves, après exécution des travaux, dépassera
4000 km.
En Hongrie, le transport par eau des marchandises attei
gnait, en 1912, 5 millions de tonnes, dont 3 millions revenaient
à Budapest même. Le chiffre des passagers, dans la même
année, a été de 2,400.000.
Sur le cours entier du Danube, de Ratisbonne à Soulina, le
transport des marchandises s’élève cr 15 millions de tonnes.
Ces données, ainsi que les autres relatives à la navigation,
prouvènL que la Hongrie est loin d’avoir utilisé, comme elle
aurait dû et comme elle aurait pu, la voie fluviale dont elle
dispose. Mais, c'est là un fait actuellement de notoriété publique,