aof) rapport entre les recettes et les dépenses
certaines entrées et de Y anticipation de certains
payements ; il est au contraire permanent, s’il pro
vient d’un dérangement financier durable et incu
rable.
Le déficit résulte de l’augmentation des dépenses
ou de la diminution des recettes, provenant de
guerres, de révolutions,de disettes, et autres crises
économiques, ou de travaux publics extraordinaires
(chemins de fer, etc,).
On lutte contre le déficit en réduisant avec pru
dence les dépenses, quand cela est possible, ou en
cherchant de nouvelles recettes, soit :
i° dans la vente du domaine fiscal qui, dans de
semblables circonstances, ne peut donner que rare-
i ment des résultats avantageux ;
u° en ayant recours au trésor, amassé dans les
moments de prospérité. Ce système, autrefois très
employé, élève le taux de Y intérêt, soustrait pour
trop longtemps de grands capitaux à l’industrie ;
de nos jours il ne peut être utilisé que d’une manière
exceptionnelle et dans des buts déterminés (trésor
de guerre) ;
3° en s’appuyant sur les impôts existants, soit en
demandant les payements anticipés que l’on reporte
sur les exercices suivants, soit en élevant le taux,
soit en établissant de nouveaux impôts ;
4° en ayant recours au crédit public, c’est-à-dire
encontractant des dettes ; c’est l’expédient aujour
d’hui préféré, et qui demande par conséquent une
étude plus détaillée.