Full text: Premiers éléments de la science des finances

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ÜEI’KMSES PUBLIQUES 
(défense nationale, administration de la justice, 
etc., etc.) ; 
b) ne peuvent pas pourvoir d’une façon satisfai 
sante pour certaines raisons à'ordre public et de 
sécurité (monnaies, poids et mesures, postes, télé 
graphes, etc.) et parce que, quand un monopole de 
fait est inévitable, le monopole des corps qui sont 
les représentants légitimes des intérêts sociaux,est, 
à beaucoup d’égards, préférable à celui de sociétés 
guidées uniquement par la poursuite du profit ; 
c) ne veulent pas pourvoir par défaut de con 
naissances, de capitaux, d’esprit d'association ; 
4° la correspondance aussi complète que possible 
entre l’ensemble des services publics et le sacrifice 
imposé aux particuliers, parce que le caractère 
obligatoire des prestations et aussi la fixation unila 
térale du prix laissent plus de place aux injustices 
possibles dans la répartition. 
A ce propos il ne faut pas oublier que le problème 
des limites de compétence, môme purement écono 
mique, entre l’individu et les sociétés politiques, 
problème ardu, et d’ailleurs non susceptible d’une 
solution absolue, n’est pas du domaine de la science 
des finances, qui, dans sa partie appliquée, est sim 
plement la théorie des moy ens les meilleurs pour 
atteindre certains buts déterminés d’avance, mais 
exige le concours de toutes les sciences sociales et 
politiques. 
Au point de vue politique, c’est-à-dire relative 
ment aux rapports entre le mécanisme financier et
	        
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