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ng fallait : 1° un emprunt-or assurant une encaisse à la Ba aque N sctrôtiale
nt 29 l'équilibre du budget; 3° la consolidation de/la. dette flottante’
4° la dénonciation de l’Union latine; 5° la prolof gation: du privilège
o- de la Banque Nationale; 6° un accord au sujet des) déttes américaines,
in L’échec de la stabilisation belge provient de ce q clés promesses. d é
ssi banquiers étrangers n’ont pas été tenues et que le budget de 1925 s’est
de trouvé déséquilibré par la surcharge du service de la dêtte-extérieure
ys due au mouvement sur le change; finalement qu’il y eut présentation
de AU remboursement des Bons du Trésor. Il faut ajouter une attitude
frigide des banquiers belges et une action forte de la spéculation
nt Me soit par des mobiles politiques contre un Gouvernement démo-
se Cratique (socialiste et démocrate-chrétien), soit par un espoir de
es bénéfice.
@, Après l’échec de la stabilisation selon le plan Janssen, le Gouver-
>E Nement Jaspara fait voter 1 milliard et demi d’impôts pour constituer
1C Une Caisse d’amortissement. Celle-ci doit permettre d’enrayer l’in-
u flation, de rembourser les avances à la Banque d’émission, et d’éteindre
Tapidement la dette flottante par des remboursements importants
n de bons, comme l’Angleterre l’a fait en ces dernières années,
ê La stabilisation pure et simple est redoutée par beaucoup. Revenir
à brusquement et sans palliers au franc-or, c’est rejeter la perturbation
2 dans tout ce qui s’est lentement adapté au nouvel ordre des choses :
? d’où en perspective, crise, vie chère, chômage, misère.
G. L'expérience du retour à l’étalon-or.
Les reconstitutions monétaires partielles sur la base de l’or ajoutent
AU trouble général. La Grande-Bretagne, en avril 1925, a repris ses
Payements en or. On prévoyait dans ce pays une hausse des prix. Il
D en fut rien. Les influences mondiales vinrent troubler la situation.
Et les prix baissèrent de 10 %. La Banque d'Angleterre a vu fuir
€Nviron 50 millions de dollars de son encaisse-or et il a fallu hausser
le faux de l’escompte de 4 à 5 %. Même situation pour la Banque de
Néerlande qui reprit aussi le payement or en avril 1925 et qui s'appau-
Vrit de 30 millions de dollars.
En 1925, l’Allemagne, en liaison avec le plan Dawes, instaura une
Nouvelle Banque centrale et une monnaie-or. On s'attendait à voir
COMmencer une ère nouvelle après la terrible période de dés-rdre
Monétaire, l’occupation militaire étrangère et un état général d’incer-
titude et de paralysie. Le capital étranger commença à affluer dans
le pays et l’avenir paraissait favorable. Il est advenu que dès juillet
les affaires se ralentissaient et qu’à la fin de l’année 1925, il y avait
: Millions de chômeurs, le maximum depuis la guerre. Les importations
diminuaient,
Les Gouvernements de Norvège et de Danemark avaient projeté de
Stabiliser leurs monnaies respectives et faisaient entrevoir qu’après un
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