ral à la Belgique, à la Yougoslavie, à la Roumanie et à l’Italie près de 
)le 13 milliards. En février 1923, le Parlement français votait une nouvelle 
nt avance de 400 millions à la Pologne. Cet argent devait servir, d’après 
io- les clauses mêmes de la convention, à la réorganisation de la défense 
te nationale polonaise. Ce fut une fois de plus le Creusot qui profita des 
“ts commandes. Pour le règlement des dettes interalliées, sont intervenus, 
2S, acquis ou en perspective, des moyens divers: ventilation, catégorisation 
ur des dettes, réduction et acceptation d’un chiffre de base, échéance 
plus lointaine et moratoire partiel, amortissement par annuités, 
ie Échelonnement de celles-ci et intervalles selon des proportions variées, 
a- dispositions relatives au « pari passu », au transfert, à des clauses de 
ii- Sauvegarde, etc… 
le On a cru plus facile de traiter des dettes extérieures par tractations 
s- deux à deux (les palabres des dettes interalliées). Méthode absurde, 
re Car tous les chiffres d’un bilan sont solidaires; impossible de modifier 
ze l’un sans influer sur tous les autres. 
2c L'histoire détaillée des emprunts consentis au Gouvernement 
18 turc par les Etats européens, depuis la guerre de Crimée jusqu’en 1912, 
ze et l’étude du développement de l’Administration de la Dette ottomane 
i- Sous l’action et la pression des banquiers de Galata, constituent un 
te récit d'usure dont s’étonnerait l'imagination d’un prince de Golconde. 
i- C’est aussi un des chapitres les plus saillants de l’histoire du monde, 
Un chapitre qui intéresse non seulement le paysan d’Anatolie, mais 
encore l’aubergiste britannique, le fermier de la Nouvelle-Angleterre 
2 et le marin breton. (Morton-Fullerton.) 
Dans des conditions normales, les nations n’ont pas à redouter le 
:8 Poids de leurs dettes. Avec le temps elles les amortiront. On a compté 
a €n France que vingt ans avaient suffi ordinairement pour effacer les 
+ traces de toute destruction par la guerre. On a calculé en Belgique 
QUe cinq années de plein rendement avec un bénéfice de 25 %, ajoutés 
AUX frais de production, auraient suffi pour compenser l’abandon des 
dommages allemands si le payement de ceux-ci devait entraîner une 
; Situation indéfiniment troublée. Un pays comme la France, de mille 
tnillards de mètres carrés de superficie, à un franc-or le mètre, vaut 
3 Ce nombre de francs. Après une génération de coopération mondiale, 
3 il en vaudra le double. En finance, on est en droit d’escompter par- 
tellement semblable plus-value, d’en faire la matière à remboursement 
| d'un emprunt qui serait consacré à la produire. Mais il faut pour cela 
deux conditions : la paix qui met à l’abri des destructions; une inter- 
dépendance croissante qui crée la richesse nouvelle. 
K. Les luttes monétaires. 
Les luttes monétaires entre nations sont une des caractéristiques 
du temps présent. L'Etat avec son fisc, son or, sa banque et ses moyens 
d'Ouvrir et de fermer les frontières, est venu donner une réalité tangible