sou c) Quotité, — La quotité de monnaie internationale peut être
sm déterminée par quelque formule par exemple :
tion ar LT
voit Habitant x ŸW commerce mondial x 100
d’un ou par le montant des émissions d'avant guerre, qui étaient alors de
tout 70 milliards (1), augmenté d’un coefficient proportionnel à l’augmen-
1ter- tation du volume des transactions, en tenant compte de la rapidité
plus grande de la circulation.
= d) Organisation. — L'Office devra-t-il être centralisé ou fédéralisé ?
ol Les Offices nationaux seront-ils des sections ou des organes autonomes
Te. reliés à un centre? Question importante mais secondaire. De toute
Pin manière, on peut concevoir un système à échelons allant d’offices
locaux aux offices nationaux et de ceux-ci à l'Office international.
Séo En principe, l'unité monétaire serait internationale et aurait cours
pie, forcé dans le territoire de tous les États de l’Union monétaire (2).
trois e) Unification. — L’unification de la monnaie correspondant à
s un son universalisation peut porter sur trois éléments qu’il faut bien
renu distinguer : l’unification de la substance économique de la monnaie,
sa réalité basée sur l’or ou sur tout système généralisé de créances,
l’unification quant au nom de la monnaie, l’unification quant aux
divisions de la monnaie. Le système radical consisterait à appeler la
s la chose nouvelle d’un terme nouveau, par exemple conto, int. (abré-
te à viation d’internationale) ou mondo. Les multiples et les sous-mul-
telle tiples seraient strictement décimaux. Mais s’il y avait de l’opposition
ques à cet égard, on pourrait maintenir dans chaque pays le nom et le
Système de division en usage en arrêtant une table de conversion
” invariable (3). Un coup d’œil sur le tableau des parités réciproques de
un
‘ules (1) Le stock mondial en or était en 1912 de 35 milliards d’or et plus de
aux 2 milliards et demi d'argent. Cette valeur était le gage sur lequel cireulaient
23 milliards de monnaie fiduciaire. (Cauwes.)
vers (2) Avec une monnaie comptabiliste internationale, les garanties réelles
A, constituées au premier degré seraient déléguées im globo comme garantie aux
Je à | organes du degré supérieur, en même temps que demande leur serait faite de
stal- contos. Pour les particuliers qui les recevraient, les contos auraient donc
(or, la garantie internationale, non pas nécessairement celle des Etats (cette garantie
par pouvant peut-être y être ajoutée), mais la garantie même des opérations réelle-
d'or ment effectuées, qui sont gagées. Les opérations réalisées dans le monde entier
ions viendraient se collecter, se fusionner, se solidariser dans les portefeuilles étagés
£ de des offices locaux, nationaux et internationaux. Pour évaluer la puissance d’une
tion telle garantie, il suffit de rappeler les merveilles qu’ont pu accomplir les trois
me) Signatures portées sur les effets de commerce avant d'arriver aux banques
ets actuelles d’émission ; les merveilles des Unions du Crédit (Belgique), du Crédit
intercommunal (Belgique), du Crédit coopératif des Caisses Raiffeisen.
pour (3) On pourrait décider, par exemple, que le mondo (or, billet ou conto)
EG serait l’équivalent du dollar, que le franc vaudrait le cinquième du mondo et
la livre sterling le quadruple. On pourrait aussi décider que le mondo serait