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Le mouvement de sortie a été extrémement actif : le total réalisé
constitue, pour cette direction, le maximuin d’apres-guerre, et il est
trés voisin de la moyenne mensuelle nord—sud de 1913.
Tes envois de métaux et machines, déja tres abondants en
novembre, se sont encore accrus et atteignent 234,000 tonnes; les
engrais manufacturés se sont chiffrés par 53,000 tonnes; pour ces
deux catégories de fret, ce sont 1a les plus gros chiffres mensuels que
nons ayons eu i inscrire.
Le pétrole, dont les envois avaient subi un sérieux temps d’arrét
en novembre (3,000 tonnes seulement), a fourni, en décembre, ce qui
constitue son maximum d’aprés-guerre: 58,000 tonnes, en presque
totalité (57,000 tonnes) venues des Etats-Unis, qui jamais encore
n’en avaient fait passer autant en un mois.
Dans cette direction nord-sud, non seulement les navires chargés
ont été beaucoup plus nombreux que précédemment, mais encore leur
moyenne de charge est-elle une des plus élevées rencontrées
jusqu’iei :
MoveNNE de Charge de Navires chargés du Nord aun Sud.
Année 1922
21078
, 1924
mo 1925
Décembre 1925
Tonnes-poids.
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(Pest 1a le symptéme, dans le commerce de sortie, d'une situation
qui s’améliore.
Au retour, bien que Inde anglaise et Java n’aient envoyé ni blé
ni sucre par le Canal, le trafic est supérieur de 51,000 tonnes & celui
de novembre.
Le fait tient surtout aux passages de féves de soya, qui, de
20,000 tonnes en novembre, ont totalisé 83,000 tonnes en décembre.
Les autres marchandises ont peu varié dans l'ensemble. Men-
tionnons cependant que, depuis trois ans, les graines oléagineuses
n’avaient pas été si faiblement représentées (53,000 tonnes); par
contre, la laine (53,000 tonnes), le caoutchouc (51,000 tonnes) et le
sucre d'origine australienne (20,000 tonnes) ont réalisé des niveaux
qu’ils n’avaient pas encore atteints.
A signaler en outre les passages des navires suivants:
(1.) Un paquebot de la Canadian Pacific, jaugeant brut 26,000
tonnes et net 18,000 tonnes, accomplissant une croisiére de luxe
autour du monde;
(2) Un tanker, venant de Java, avec 12,250 tonnes de mélasse :
c'est la plus forte cargaison de ce produit enregistrée jusqu’ici & bord
d'un navire;
(3.) Un cargo, 4 destination de Calcutta, dont tout le chargement
avait été embarqué 4 Oran—ce qui est tout-a-fait exceptionnel dans
le régime du Canal. Son fret, que le capitaine dénomme “2,000
tons Grass,” était sans doute cet alfa dont le premier envoi par Suez
a 6té signalé en octobre.