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s’occupe de la manutention, de l’expédition, de l’assurance et des arrangements
financiers, dans le pays d’origine, et informe l’Agence de Londres de tous les envois
effectués ; elle informe également ses membres des prix obtenus pour leurs produits,
et leur communique toutes les informations qui peuvent lui être envoyées. L'Agence
de Londres reçoit les marchandises à l’arrivée; elle s'occupe de l’emmagasinage
si cela est nécessaire, fait fonction d’agent de vente, et fixe le prix auquel les pro-
duits doivent être vendus sur le marché britannique.
Le Magasin de Gros n’est pas obligé d’acheter les produits de l’association
néo-zélandaise et celle-ci peut ne pas vendre au Magasin de Gros. Si, de l’avis
du Magasin de Gros, les prix fixés par l’organisation d'outre-mer sont trop élevés,
le Magasin de Gros peut s’adresser à d’autres producteurs et la société coopérative
néo-zélandaise est toujours libre de vendre à des commerçants indépendants.
Cette entente est intervenue à la suite des objections de certaines des laiteries
néo-zélandaises, qui ont craint que dans le conseil d’administration le président,
dont la voix est prépondérante, ne puisse, sur une question de fixation des prix,
voter dans l’intérêt de son organisation. Dès que cette objection fut présentée,
avec les raisons la motivant, au Magasin de Gros, celui-ci renonça à son droit
de participer à la fixation des prix et cette fonction est exercée par les représen-
tants de la Société coopérative néo-zélandaise; cet arrangement a donné toute
satisfaction.
L’Agence commune écoule, en Grande-Bretagne, du beurre, du fromage et
autres produits provenant des coopératives agricoles groupées dans l’organisation
néo-zélandaise. Le Magasin de Gros anglais est le principal acheteur de ces pro-
duits et il lui arrive d’absorber tous les envois de la Société néo-zélandaise. En 1924,
ces envois se sont élevés pour le fromage à 68.950 quintaux d’une valeur de
£627.029 et pour le beurre à 17.900 quintaux pour une valeur de £330.948.
En 1923, a été constituée, sous le titre de Russo-British Grain Export Company,
une société au capital de £100.000, dans laquelle les intérêts russes et les intérêts
britanniques sont représentés par parts égales. Du côté russe figurent, d'une part,
des organismes d’Etat (le Commissariat pour le commerce extérieur, et son agence
à Londres « Arcos » et la Banque d’Etat) et, d'autre part, l’Union centrale des
Coopératives de Consommation « Centrosoyus », l’Union panrusse des Coopératives
agricoles « Selskosoyus » et la Banque coopérative panrusse « Vsekobank ». Du
côté britannique, figurent pour moitié le Magasin de Gros des coopératives
anglaises et, pour l’autre moitié, deux maisons privées de courtage et d’armement.
L'objet de cette société est l’achat du blé dans les entrepôts des ports russes ou
en cargaison et son écoulement en Grande-Bretagne, en France, en Italie et dans
les pays du sud de l’Europe. Les quantités de blé exportées par cette Compagnie
se sont élevées à 792.500 quintaux en 1923, 2.824.500 quintaux en 1924, 5.608.300
Blé