La
Dialectique et logique
, philosophie de Marx et d’Engels n’est pas seule-
june philosophie matérialiste, elle est le matérialisme
tique. Mais on s’élève contre cette doctrine en disant
èrement, que la dialectique en elle-même ne résiste
| la critique et, deuxièmement, que, précisément, le
lalisme est incompatible avec la dialectique. Exami-
ces objections.
: ! lecteur se souviendra probablement comment M.
dein expliquait, par l’influence nocive de la dialec-
‘ce qu’il appelait les « erreurs » de Marx et d’Engels.
gique habituelle s’en tient à la formule : « oui est
t non est non », alors que la dialectique lui donne une
diamétralement opposée : « oui est non, et non est
Ayant cette dernière formule en aversion, M. Berns-
sifirmait qu’elle est susceptible d’induire aux tenta-
et aux erreurs les plus dangereuses. Et il est probable
énorme majorité de ce qu’on appelle les lecteurs ins-
étaient d’accord avec lui, car la formule : « oui est
it non est oui >» est, apparemment, en contradiction
nte avec les lois fondamentales et immuables de la
e. C’est justement ce côté de la question qu’il nous
ixaminer ici.
is « lois fondamentales de la pensée > sont au nombre
; dois : 1° La loi d’identité, 2° la loi de contradiction,
loi du tiers exclu.
5 loi d’identité (principium identitatis) dit : A est A
subjectum est prædicatum sui), ou A = A.
5 loi de contradiction : A n’est pas B, ne représente
7 forme négative de la première loi.