L’EXTENSION DE LA VILLE 1*g
Alors surtout la capitale eut ses beaux jardins
fleuris, ses monuments modernes. Tous les ser-
vices, aux mains de sociétés étrangères, passèrent
à la municipalité. On compléta ou régularisa
l’agrandissement du territoire (cet agrandissement
qui, par l'annexion de faubourgs ouvriers, pré-
para l'avènement d’une majorité social-démo-
crate). Gela permit à environ deux millions d’ha-
bitants de disposer de plus d’espace que dans la
plunart des grandes cités contemporaines. Et l’on
peut dire que les taudis, la honte de ces grandes
cités, ont presque entièrement disparu. Hélas !
j'en demande pardon à mes collègues du Conseil
municipal de Paris, peut-on invoquer chez nous
rien de pareil ?
Aux veilles de la guerre, les statistiques de la
commune indiquaient une superficie de 27 588 hec-
tares, divisée en 21 arrondissements, avec 2 86g rues
d’une longueur totale de 1060 kilomètres, 33 130
maisons dont 14049 avec jardin, 250 jardins
publics et 82 squares couvrant 1052 hectares,
pour 1900000 habitants, soit 70 à l’hectare. On
dit qu’elle englobe maintenant 60000 hectares.
Cette faible densité permet tous ces parcs, ces jar-
dins, l’air, la lumière, le soleil, une circulation
facile.
L'administration a réorganisé les transports en
commun, de façon à abréger les distances entre le
centre de la ville et les quartiers où s’établissent
TL.