L’AUTRICHE D'HIER 18
sr dération germanique. La Sainte-Alliance, par Met-
1é- ternich, étend son influence sur l’Europe. L’Au-
e- triche se remet de la banqueroute qui, en 1811,
tte avait réduit ses billets au cinquième de leur
ait valeur. Elle reprit aussi ce caractère particulier
1e, que Germaine de Staël définit ainsi, peut-être in-
ux justement, dans son livre De l'Allemagne :
Les « L’Autriche, tempérée sous tous les rapports,
se maintient dans un état de bien-être monotone,
Les singulièrement nuisible à l’activité des affaires
D comme à celle de la pensée… L'industrie, le bien-
vivre et les jouissances domestiques sont ses inté-
= rêts principaux. »
les
its D'autres voyageurs depuis ont émis des avis sen-
S Siblement différents.
nt La Révolution française de 1848 réveilla les
ut nationalités danubiennes. Vienne, Prague, furent
na prises, reprises, et soumises à de dures répres-
oi sions. Les Hongrois ne purent être soumis qu’à
2 l’aide d’une armée russe. François-Joseph régna.
ar Son Concordat, du 18 août 1855, inquiéta les pro-
S. testants. Quatre ans après, la France expulsa l’Au-
us triche de l’Italie. L’empereur-roi fit alors des
essais constitutionnels. Mais bientôt Bismarek
| l'exclut de la Confédération germanique (Sadowa,
A 3 juillet 1866; paix de Prague, 24 août). Et Louis
is Leger put prophétiser : « L'Empire d’Autriche
ie n'est qu’un Etat provisoire. » Une monarchie dua-