“‘’The International Union for Land-Value 'Taxation and
Free Trade ” a été fondée à Copenhague en juillet 1926 par
des représentants de 26 différentes nations assemblés en con-
férence, dans le but d’encourager l’application de principes
économiques, tels que son titre les énonce, de faire dériver les
revenus de l’Etat de l’imposition de la valeur de la terre, et
d’abolir les divers genres de contributions de nature restrictive
ou imposant de lourdes charges aux contribuables, y compris
les droits de douane. Ces principes ont déjà été mis en oeuvre
jusqu’à un certain point dans diverses villes des Etats-Unis,
dans l’Union Sud-Africaine, au Canada, et, dans une mesure
plus ample, pour la production des ressources des municipalités
et de l’Etat, en Australie, dans la Nouvelle-Zélande et au
Danemark. Les avantages que l’Union fait valoir en faveur
de l’Impôt sur la valeur de la terre sont qu’il constitue, non
seulement une source de revenus pour les administrations
publiques, mais encore un moyen d'imposer une pression
économique de nature à garantir la meilleure exploitation des
ressources natutelles du sol, et, par là-même, une augmentation
des possibilités d’emploi de main d’œuvre et de capital.
Grâce à cette augmentation de la demande de main d’œuvre,
et de l’accroissement de la produétion de richesses qui en est
la conséquence, les travailleurs pourront revendiquer une part
croissante de l’augmentation de bien-être qui en dérive, et se
verront délivrés des effets démoralisants de la misère et de la
crainte perpétuelle du chômage qui les hante en ce moment.
En d’autres termes, les réformes préconisées par l’Union sont
de nature sociale, tout autant que fiscale.
Quiconque tient à se renseigner plus amplement à ce sujet
est invité à s’adresser au Secrétariat de l’Union Internationale,
11, TOTHILL STREET, LONDRES, S.W.1, ANGLETERRE.