mon prédécesseur indirect — exprimait à la Cham-
bre la même nécessité, tout en réduisant un peu
les chiffres des impôts nouveaux qu’il allait propo-
ser, car il envisageait, vous vous le rappelez peut-
être, des combinaisons spéciales pour les chemins
de fer de l’État et pour les régions libérées, Mais
le temps passa sans que les impôts fussent votés
et le déficit, fatalement, s’aggrava.
D’autre part, des dépenses nouvelles devaient
être inscrites au budget de 1927, notamment l’aug-
mentation annoncée, l’augmentation promise, avant
même la constitution du Cabinet actuel, pour les
traitements et pour les pensions.
Lorsque le Cabinet s’est formé, il a fallu qu’il
envisageât la création de recettes nouvelles jusqu’à
Concurrence de 2 milliards pour 1926 et de 7 mil-
liards de plus, soit de 9 milliards au total, pour
1927. Notre premier devoir a donc été de rétablir
l'équilibre qui n’existait pas.
En outre, Messieurs, lorsque le ministère s’est
constitué, nous allions avoir à acquitter forcément
d'importantes échéances extérieures : 18 et 25 août
1926, 3.500.000 livres à la Banque d’Angleterre:
15 septembre 1926, 2 millions de livres à la tréso-
rerie britannique; 17 septembre 1926, 1.500.000
pesos-or à l’Uruguay.
Nous avions de plus, à payer les intérêts, du
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