c’est de cela que nous souffrons. Vous oubliez que 
ces prix accrus poussent au remboursement des 
bons et des dépôts à vue. Vous oubliez que cette 
lutte vient heurter, meurtrir votre trésorerie. Vous 
oubliez que ces prix et que ces charges jouent en 
vrille et crèvent un à un tous les plafonds. 
« J'ai honte de rappeler cela, car c’est l’histoire 
de ces dernières années. Vous me dites que vous 
espérez une baisse des changes du fait de votre 
politique de confiance. Vous espérez que, les capi- 
taux rentrant, vous aurez de quoi alimenter votre 
trésorerie et peser sur le marché des changes. Je 
vous réponds d’abord que le retour des capitaux 
peut suivre une baisse brusque des changes, mais 
qu’en général il ne la précède pas. Ensuite, votre 
patriotique illusion se double d’une erreur de chro- 
nomètre, car avant que l’action des changes agisse 
sur les prix, l’augmentation normale des prix, due 
aux changes antérieurs. » — Messieurs, retenez 
bien cette proposition. 
À l’extrême gauche. — C’est exact. 
M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL. — Oui, celle-ci 
est exacte; elle est, juste. Sur ce point, nous sommes 
d'accord. L'augmentation des prix de la fin de 1926 
à été normale et elle a été due aux changes anté- 
rieurs. Mais continuons » 
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