capable, dit-on, d'assurer les besoins de notre
défense pendant quatre mois.
Ouatre mois, ce n’est pas beaucoup ! sou-
pira notre hôte.
En effet ; par bonheur, les fournitures
croissantes de pétrole russe nous rendent plus
indépendants à l’égard des Anglo-Saxons. EL si
désormais, grâce à l'accord franco-soviétique,
nous conslituons sous forme de warrant -
grosse réserve de naphte russe, nou” ;
coup double : tout en assurant le rér
ment de nos avances, nous assureron
du mouvement de nos flottes et de n
Et nous renforcerons notre défense ns
Avec le concours des bolchevicks
le boursier.
Il y eut un éclat de rire général.
La vie a de ces ironies ! conclut le haut
fonctionnaire.
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Nécessité des crédits à l'exportation
En somme, dis-je, si je comprends bien :
Ces soi-disant crédits à la Russie sont en réalité
des crédits à notre industrie.
, — Très exactement, répondit le haut fonc-
Honnaire. Vous pensez bien que, dans l'état
déorable où l’inflation a mis notre épargne,
NOUS n’avons pas d’argent à jeter par les
fenêtres. Le peu de capitaux qui nous resle,
vi