par acceptation, est beaucoup plus souple ; son utilisa-
tion peut être constamment proportionnée aux besoins
réels de la trésorerie de l'industriel. En même temps, il
sera, le plus souvent, moins coûteux. Sans doute, son
prix comporte normalement un élément variable, cor-
respondant aux fluctuations du loyer courant de l’argent
sur le marché, lesquelles sont en règle générale fonc-
tion du taux d’escompte de la Banque de France. Tou-
tefois, il n’est guère vraisemblable que ce taux puisse
s’élever d’une manière durable à un niveau correspon-
dant à l’intérêt, charges fiscales comprises, d’un bon
ou d’une obligation. En somme, l'industriel qui, pour
obtenir un taux fixe, a recours au crédit financier,
accepte, à l’heure actuelle, de payer plus cher pendant
toute la durée du crédit, pour écarter le risque d’un
renchérissement éventuel pendant quelques semaines
ou quelques mois.
Pour en terminer sur ce point, disons qu’aucune
des deux méthodes n’est -à éliminer complètement,
mais qu’elles sont l’une et l’autre à retenir, à étudier,
et, sans doute, à utiliser, simultanément ou successive-
ment, suivant les circonstances, la durée de l’opération,
les besoins de trésorerie de l'industriel et l’état du
marché.
Une autre question importante touchant le finance-
ment, est la forme que devront revêtir les engagements
du débiteur.
En effet, il s’agit d’escompter une créance : cela sup-
pose que cette créance sera déléguée au bailleur de
fonds.
Si la créance est constatée, comme il est souhaitable
qu’elle le soit aussi souven* que possible, soit par des
bons de l’Etat, des bons municipaux, etc… émis par
l’administration débitrice et remis au créancier, soit par
des traites ou billets acceptés par le débiteur, rien de