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RÉFLEXIONS SUR L'HISTOIRE DES BANQUES 85
Bis la banque (et c’était aussi la conception de Law) reste
“nt tout un instrument commercial. C’est elle qui, à Nantes,
ince les capitaux aux acheteurs lors des ventes de la Com-
tznie des Indes : « Les banquiers nantais tiraient de cette
‘ tonstance le plus clair de leur trafic. Tous les gros arma-
‘rs, tous les grands drapiers sont également banquiers »,
omptent le papier sur l’étranger, consentent des avances
marchandises, négocient avec la Monnaie les piastres
nenées de Cadix par les navires exportateurs (*). Parmi eux,
ucoup de firmes internationales, spécialement franco-hol-
idaises (Nantes est depuis Henri IV une petite Hollande),
| ont des associés à Amsterdam, Cadix, Londres.
5i Etienne de la Rue (*) fait de la banque en ses deux mai-
As de Paris et de Rouen, c’est « que les négociants des ports
mer de la province n’ont pas toujours, ou plutôt presque
hais, tous les fonds nécessaires pour faire leurs armements ;
2, pour en trouver, 1ls s'adressent aux banquiers... »
Parmi ces derniers, il conviendrait de faire une place à
t, très large, aux banquiers huguenots, Faut-il voir là —
Trulte des idées générales ! — une application de l’équation
neuse Furitanismus = Kapitalismus? Faut-il dire simple-
nt que, praliquement exclus des charges de judicature et
finance à partir de 1661, les huguenots avaient déjà vu
paravant se rétrécir devant eux les avenues qui y condui-
ent, et qu’ils’avaient élé ainsi garantis contre la maladie
i frappait en France lous les commerçants enrichis, le dé-
de faire de leurs fils des « officiers »? Ils étaient d'autre
rt incités à transformer leurs biens-fonds en valeurs rnobi-
res. Les banquiers protestants doivent-ils leur puissance à
irs habitudes d'ordre et d’économie, à leur réputation de
rulière honnêteté, à leurs connaissances solides, à leur esprit
Hnmercial à la fois entreprenant et prudent, toutes qualités
i font que tel colon de la Louisiane, envoyant à Rochefort
fille avec ses économies a bien soin de mander que l’on
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enis de M. llarsin et, à tilre de comparaison, le curieux projet de
; br Môhlen publié par M. Charliat duns Bergens Historiske Forenings
“rifler, n° 383, 1927.
1) Gasrow Manvix, Nantes et la Compagnie des Indes. Toulouse et
tes, 1928.
2) DecHanme, ouv. cité.
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