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Quelques travaux exigeaient cependant une pré-
paration spéciale, comme par exemple: la taille de la
pierre, la carrosserie, etc.
Vers le XV-e siècle les patrons dans ces métiers
étaient pour la plupart des étrangers venus soit de
l’Orient soit de l’Occident.
Malgré cela, la monnaie frappée sous Radou et
Mircea Voda à été exécutée dans le pays, croit-on,
par les artisans bohémiens (tziganes) qui fabriquaient
aussi les sceaux de l'Etat.
Bien mieux, vers l’an 1424, le Prince Dan et plus
tard Vlad le Diable ont même essayé, mais sans succès,
d’établir dans le pays une manufacture des monnales.
Vers 1560 on trouve des traces de la fondation à
Baïa, par Alexandre Lapusneano, d’une fabrique
de tuiles, briques, ainsi que de disques émaillés.
Les orfèvres et les argentiers venaient d'habitude
toujours de Transylvanie et leur art était assez avancé.
Sous Etienne le Grand on fabriquaït en effet dans
le pays de fort jolis tissus en filigrane d’or et d'argent
pour les autels, éxécutés exclusivement par des arti-
sans roumains.
L'art de l’imprimerie a été introduit, paraît-il, par
un moine dalmatien nommé , Macarie“ devenu plus
tard Métropolitain. Cet art se développa à mesure que
le manque de livres du culte se faisait ressentir, et —
disent les chroniqueurs — avec la paix qui régnait
dans le pays.
Pour les autres métiers de caractère plus commun
des villages entiers se spécialisaïent dans un genre