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F)E DAVID HICAKDO
contenus dans le Traité de Ricardo et dans le Rapport du comité, il faut
citei M. Rosanquet. Sa grande expérience commerciale prévenait d'abord
en sa faveur, et I on fut vivement frappé du ton avec lequel il annonçait
ans ses Observations Pratiques (Practical Observations ), que ses propo
sitions, contradictoires à celles du rapport, n’étaient que le résultat de
©preuve expérimentale qu il avait fait subir aux théories du comité. Ce
pendant le triomphe de M. Rosanquet et de ses amis ne fut pas de longue
urée ; Ricardo ne craignit pas d’attaquer, sur son propre terrain et avec
ses propres armes, ce formidable antagoniste. C’est en 1811 que parut sa
deuxieme réplique aux Observations Pratiques. Dans ce pamphlet. Ri -
cardo passe en revue toutes les preuves alléguées par son adversaire,
pour établir la prétendue discordance, entre l'expérience et les principes
énoncés dans son premier ouvrage et dans le rapport du comité ; il fait
voir que M. Rosanquet était dans l’erreur pour les faits qu’il avait pris
pour pierre de touche de la théorie, ou bien que la discordance n’étai
qu apparente et n’attestait que l’inhabileté dans l’apphcation du prin-
c,pe La victoire de Ricardo fut corn,déte, les erreurs de fait et déduet.on
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dêLZl *■' "" 1“<' du rapport de l'émission à la
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Que P^ nécessaire à un cours de monnaies, et que pourvu
mission de I argent de banque légalement autorisée soit restreinte