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L’on voit que ces institutions d’ordre inférieur ont une grande analogie a\ee
les petites pensions privées qui existent en France, et quelles ont en genual
peu de rapports avec l’enseignement industriel proprement dit.
DES ÉCOLES INDUSTRIELLES [gEU ERBSCHULE).
Ce titre n’a pas partout en Allemagne la même signification. En Prusse, il
s’applique, d’après une circulaire en date du 2 3 juin 185o, sous le nom de Pro-,
vinzial (jewerbschule, à des établissements qui doivent donner l’enseignement
technique à des maîtres ou contremaîtres, ouvriers, charpentiers, maçons,
chefs mineurs, brasseurs, tanneurs, distillateurs, teinturiers, contre-maîtres de
fabriques, etc. Aussi, les instructions ministérielles recommandent-elles de diri
ger l’enseignement principalement en vue des applications.
Ijes élèves qui sortent des écoles bourgeoises ou des écoles de perleclionne-
mcnt des ouvriers peuvent en suivre les cours s’ils possèdent suffisamment
la connaissance de la langue allemande, les éléments de l’arithmétique, la
géométrie plane et les éléments du dessin.
Les matières de l’enseignement comprennent : toute la géométrie élémen
taire et une partie de la géométrie descriptive, l’algèbre jusqu’au deuxieme degré,
la trigonométrie, les applications de la géométrie a 1 arpentage, a la coupe de*
pierres, l’étude des notions fondamentales de la mécanique, la technologie mé
canique, les détails de constructions diverses, les éléments de la physique et
ceux de la chimie, avec des manipulations, etc. Les dessins variés et nombreux
ont presque tous pour objet des questions d’application.
11 existe en Prusse 2 5 écoles industrielles de ce genre, réparties ainsi qu’il
suit :
Provinces Rhénanes
Westphaliennes ,
Silésiennes. . . .
Prussiennes . . .
de Poméranie .
de Brandebourg
de Posen
7
5
3
3
2
2
3
Total
20
Le nombre des élèves, tous externes, y était, d’après un tableau que nous