ASSURANCES GOUVERNEMENTALES
145
10
lades, certains plus ou moins atteints d’affections men
tales. Puis encore, il est difficile de leur faire suivre parmi
les autres un traitement individuel, outre que le grand
nombre de malades empêche souvent de faire sur ces
simulants, des observations assez nombreuses et exactes.
Enfin, il est presque toujours impossible, dans ces hos
pices et cliniques de leur donner une occupation ma
nuelle et c’est là une lacune importante.
Il y a une tendance depuis quelques années à placer
ces gens dans des maisons de convalescence spéciale
ment organisées, avec un personnel médical et surveil
lant spécial. Et tout d’abord, on n’y admet qu’un
nombre limité de patients, pas plus de 30 à 35 grand
maximum, tous étant de la même catégorie, c’est-à dire
des blessés guéris, mais soupçonnés de simuler une in-
validité. Ces maisons sont confortables mais très simples
de mobilier et d installation, et elles possèdent un atelier
pourvu des outils de divers métiers. Elles sont mon-
tées très complètement au point de vue des instruments
d auscultation et d’examen. Il est essentiel, dit on, que
le médecin chef n’ait aucun intérêt financier quelconque
dans l’établissement.
Il existe une de ces maisons d’observation à Leipzig,
depuis 1900; un modèle du genre et la plus ancienne. Elle
11 accepte pas au-delà de 30 patients, (bien qu’installée
Pour en loger 40), l’expérience ayant prouvé qu’un nom-
l^'e plus élevé ne permet pas de donner à chacun toute
1 attention nécessaire. Elle possède une grande salle à
manger ; une salle de réunion gaie, pourvue de jeux
Vtll 'iés, de livres, etc. ; des chambres à coucher bien
aer ées, avec lits simples, hygiéniques, mais confortables;
^ortaines chambres pour deux, d’autres pour quatre ma-
a des. Chambres de bains à chaque étage et aussi une
c Eambre d’isolation. Les repas y sont copieux et au nom-