Full text: Le secours de chômage en Belgique pendant l'occupation Allemande

LE DÉPARTEMENT-SECOURS ; 
Il convient de les énumérer ici pour indiquer la place que le Secours 
Chômage y occupait. 
C’est d’abord le Secours A, ou secours ordinaire, consistant essen- 
tiellement en vivres et spécialement en soupes populaires, qui était 
destiné aux nécessiteux de toute catégorie. Nous expliquerons plus 
loin les relations qui existaient entre le Secours À et le Secours Chô- 
mage. Disons seulement que, distincts dès le début, ils furent fusionnés 
à partir de novembre 1917 pour former, avec le Secours Chauffage 
et le Secours Vêtement, le Secours Alimentaire. Le Secours À pro- 
prement dit, dépensa 164 millions, auxquels il faut ajouter 47 millions 
de « vivres supplémentaires » qui furent distribués au moment de la 
plus grande pénurie. 
Le Secours B, est le secours aux « familles privées de leur soutien 
par suite de la guerre », euphémisme imposé par la réserve à laquelle 
on était tenu envers l’occupant, pour dire aux familles de militaires 
sous les drapeaux. Il absorba 410 millions, auxquels il faut ajouter 
23 millions distribués par le service d’Aide et Protection aux familles 
d'officiers et de sous-officiers privées de leur soutien par suite de 
la guerre. 
Le Secours Chômage dit Secours C, ou Secours aux « Sans-travail 
nécessiteux » répartit au total 329.758.101 fr. 43 cms, de mars 1915 
au 4 novembre 1917. 
Le Secours Alimentaire, créé seulement en novembre 1917, dépensa 
près de 423 millions. 
Le Secours Chauffage, jusqu’au moment de son absorption dans 
le précédent, coûta près de 8 millions. 
Le Secours Vêtement distribuait des vêtements usagés et des vête- 
ments neufs confectionnés par le Vestiaire Central et les ateliers 
qu’il alimentait à Bruxelles et en province. En outre, de nombreux 
dons en vêtements venant d’Amérique furent répartis par ses soins. 
Le Vestiaire Central absorba 102 millions et demie, les vêtements 
américains se montèrent à 9 millions et demi. 
Les Secours médicaux et pharmaceutiques accordaient aux néces- 
siteux l’assistance médicale et pharmaceutique gratuite, tout en 
leur assurant le libre choix du médecin et du pharmacien. Ce service 
comprit une aide particulière aux sociétés mutualistes. Il coûta plus 
de 21 millions. 
La Protection de l’Enfance fut assurée par une série de services 
et d’œuvres subventionnés qui absorbèrent près de 90 mil- 
lions. 
La lutte contre la tuberculose fut soutenue par des subsides à la 
Ligue Nationale, à des dispensaires régionaux, des sanatoria, par 
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