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! BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL: Revue internationale du Travail.
TI convient de tenir compte des réserves importantes formulées dans les numéros
respectifs de la Revue internationale du Travail,
Les chiffres de Rome et de Milan sont relativement bas, ce qui peut s’expliquer en
partie par le fait que l’on ne consomme pas, dans ces villes, les mêmes denrées alimentaires
que dans la plupart des autres pays inclus dans le tableau. Les budgets utilisés pour les
comparaisons ne tiennent pas suffisamment compte de la consommation de légumes dans
les pays de l’Europe méridionale.
Les chiffres de Varsovie au 1° juillet 1924 sont relativement élevés par rapport à ceux
des autres pays de l’Europe centrale. Cela provient en partie, comme l’explique le gouver-
nement polonais, de ce que les salaires des groupes d’ouvriers visés par les statistiques
sont relativement plus élevés que ceux de nombreux autres groupes. En outre, les salaires
sont très élevés à Varsovie par rapport aux tarifs en vigueur dans d’autres villes, les chiffres
donnés ne représentent donc pas le niveau des salaires dans l’ensemble de la Pologne. Ces
remarques, évidemment, peuvent être faites pour d’autres pays, mais, pour la Pologne, leur
importance semble particulièrement grande. Les indices du 1e" janvier 1925 sont calculés
en tenant compte du nombre relatif des ouvriers dans chacune des industries sur lesquelles
portent les comparaisons. Les coefficients employés sont les suivants : métallurgie, 53; impri-
merie, 8; bâtiment, 8; ameublement, 5.
Les chiffres de Paris du 1°" avril 1925 sont plus faibles qu’en janvier 1925. Cette
diminution est due en partie à une hausse des prix d’un certain nombre de denrées alimen-
taires importantes, alors que les salaires, selon les informations dont on dispose, n’auraient
pas varié.
A partir du'1°r avril 1925, les indices de Prague, Stockholm et Vienne, plus faibles que
précédemment, ne sont pas absolument comparables avec les indices antérieurs. Pour
Prague on ne tenait compte, antérieurement, que d’un succédané du café, alors que le prix
du café proprement dit entre désormais en ligne de compte. Pour Stockholm et Vienne,
on a retenu des prix de deux qualités de pain, afin de rendre les paniers de provisions de
ces villes plus comparables avec ceux des autres pays. Les paniers de provisions utilisés jus-
qu’ici pour mesurer les salaires dans ces trois villes étaient inférieurs à ceux des autres pays
il en résultait que les indices des salaires réels étaient relativement trop élevés.
Depuis le 1°" octobre 1925, les indices se rapportant à Stockholm reposent seulement
sur les salaires payés dans le bâtiment, l’ameublement et l’industrie du livre. Pour les
autres villes les salaires de la mécanique entrent aussi en ligne de compte.
! INTERNATIONAL LABOUR OFFICE: International Labour Review.
The important reservations indicated in the various numbers of the International
Labour Review should be borne in mind.
The figures for Rome and Milan are relatively low, which may be accounted for in
part by the differences between the items of food consumption in these towns and those
ordinarily consumed in most of the other countries included in the table. The budgets
used in the comparisons do not make adequate allowance for the vegetable consumption
in the Southern European countries. ;
The figures for Warsaw for 1 July, 1924, are relatively high in comparison with those
of other Central European countries. This is due in part, as is explained by the Polish
Government, to the fact that the wages of the workers’ groups referred to in the statistics
are relatively higher than those of many other groups. Moreover, wages at Warsaw are
very high in comparison with the rates in force in other towns, so that the figures given are
not representative of the level of wages in Poland as a whole. This may clearly also apply
to other countries, but it would appear to be of special importance with regard to Poland.
The indexes for Warsaw for 1 January 1925 are calculated by taking account of the relative
number of workers in each of the industries covered by the comparisons, the weights used
being as follows: metal industry, 53; printing industry, 8; building industry, 8; furniture
making, 5.
. The figures for Paris for 1 April 1925 are lower than for January 1925. This reduction
is due in part to the rise in prices of a certain number of important items of consumption,
whereas wages according to the information available, have not varied.
As from 1 April 1925, the figures for Prague, Stockholm, and Vienna are not strictly
comparable with those for previous dates. In the case of Prague, this is due in part to
figures for the price of coffee, as well as of coffee substitute, being available, whereas in the
Previous calculations the price of coffee substitute only was used. Similarly. in Stockholm
and Vienna the prices of a superior as well as of an inferior quality of bread have been used
in order to ensure a greater degree of comparatibility between the baskets of provisions
Of these cities and those used in other countries. The baskets of provisions used hitherto
to measure wages in these three cities were inferior to those used in other countries, with the
result that the index numbers of real wages were relatively too high.
As from 1 October, 1925, the indexes for Stockholm are based solely upon wages paid
in the building, furnishing and printing industries. For other towns wages paid in the
Metal industry are also taken into consideration.