LA ROUMANIE ECONOMIQUE EN 1926
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premières années d’après-guerre ont été grandement exagérés. Quant
au nombre et au capital des sociétés par actions, nous voyons qu’ils
sont allés, d’année en année, en progressant.
XI COOPERATION
Nons devons reconnaître tout d’abord que les résultats de la
guerre ont fortement porté atteinte à la vie coopérative en Roumanie.
Les sociétés coopératives progressent lentement, mais ce lent progrès
promet toutefois de se bien développer; c’est du moins ce que nous
prouve la situation des sociétés coopératives de 1023. Avant la
guerre, en 1912, il y avait en Roumanie 1274 sociétés coopératives,
composées de 65.729 membres et possédant un capital de 10.170.933
lei souscrits. En 1923, le nombre de sociétés coopératives arrivait à
2.525, avec 291.464 membres et un capital de 155.211.210 lei souscrits.
En 1923, la situation des coopératives était la suivante:
Genre de coopératives
» +
18.
10%
4 r
v
o
kr
Nombre
de
membres
Capital
souscrit
J ei \B.
Coopératives pour exploitation de forêts 56.054: 53-418.117|50
Coopératives d’alimentation .. 226.353: 94.0094.341163
Coopératives de production .. . . . .. 9.057 7.698.813/83
Total. . .\ 2525] 201.464} 155.011.272|96
XII. — BANQUES POPULAIRES
Les Banques populaires, de même que les sociétés coopératives,
ont aussi progressé très lentement. Avant la guerre, en 1013, il y
avait en Roumanie 2.901 banques populaires possédant un capital
de 107.142.203 lei. Après la guerre, en 1924, les banques populaires
étaient au nombre de 3.956, avec 847.217 membres associés, pos-
sédant un capital de 584.034.833 lei. On ne peut pas dire que les
banques populaires, à considérer leur nombre et leur capital, soient
demeurées en arrière; mais on ne peut pas affirmer non plus qu’elles
progressent de manière appréciable. La majorité des banques popu-
laires sont soutenues par la population villageoise; il faut donc s’at-
tendre, à la suite des directives agricoles nouvellement données,
à ce que les banques populaires destinées à concentrer l’épargne
de la population paysanne pour la faire fructifier, prospèrent, elles
aussi, davantage et contribuent, plus largement que jusqu’à présent,
au progrès général du pays.
Les opérations des banques populaires se sont bornées aux
avances à accorder et aux dépôts à faire fructifier. Avant la guerre,
en 1913, les banques populaires ont fait 840.289 prêts d’une valeur de
149.220.8ç0 lei; en 1924, les prêts se nombraient par 752.826, et figu-
raient r.505.409.463 lei. Les sommes déposées pour les faire fructifier
se chiffraient, en 1913, par 16.540.712 lei, comparativement à 498.380.301