Full text: La marge des prix dans le commerce du lait en Suisse

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Prix de détail de la Société générale 
Achat de consommation, par iitre 
#r 100 kg en magasin = à domicile 
Fr. Ct. Gt, 
18,30 24 25 
20,00 26 27 
21,20 26 27 
18,50 24 25 
19,50 25 26 
20,09 par 100 litres 
e 
‘>aleuler la marge de distribution, 
‘ssi, établir les frais de réception 
- son transport à Bâle. Nous pou- 
analogie avec les conditions du 
1 de Zurich et admettre pour Bâle 
65 ct. par litre. Ce chiffre corres- 
la différence de prix entre les 
au lieu de production (rarement 
antendus franco lieu de consom- 
rence s’élevait, avant la guerre, 
de l'Office de renseignements sur 
suisse des paysans, à 1—2 ct. 
nement. Le producteur obtenait 
le la période 1910/13, un prix de 
res (20,09—1,65). La marge totale 
par litre pris au magasin et à 
vré à domicile. 
Magasin Domicile 
Ct. Ct. 
-0/13....000 6,56 7,56 
rs 1927..... 12,09 13,09 
marge en % 
decrise .... 84% 73% 
acrise ...…….….. 69% 60% 
1. La perception du centime de 
‘e à partir du 1er août 1927 et le 
a été relevé de ce montant. Les 
restés sensiblement les mêmes. 
1 Commerce du lait en nature se 
ment de 1.03 ct. par litre. 
auses de la majoration 
lu commerce du lait en 
nature. 
‘uses de la modification qu’a subie 
rce du lait en nature sort du cadre 
ivait uniquement pour but d’ana- 
uelle. Nous n’en reproduirons pas 
Émis par divers intéressés sur les 
ation de la marge et indiquerons 
du facteur «marchandise» des 
9 la branche que nous avons en- 
mes à expliquer cette majoration 
l’augmentation du coût de l’exis- 
atre elles ont mis aussi en cause 
sharges fiscales et la forte hausse 
1sins. D’après les indications des 
s Réunies, les salaires hebdoma- 
le la laiterie ont haussé de 116 % 
sSaggrave du surcroît de charges 
1û à la réduction de la durée du travail de 60 à 48 
1eures par semaine (1914/19) ainsi qu’à l’aceroisse- 
nent du nombre des jours fériés et des vacances, 
surcroît de charges qui, d’après les indications de 
‘es Laiteries, équivaut à une nouvelle aggravation de 
30% du compte des salaires. Les appointements des 
ivreurs et des chefs de divisions accusent un relève- 
nent de 120 %@. Cette augmentation des charges, il 
>st vrai, à pu être compensée jusqu’à un certain point 
par des améliorations apportées aux installations. 
\insi, d’après les indications de son administration, 
a Laiterie de la Société de consommation de Berne 
3 compensé la réduction de la journée de travail des 
ivreurs de 9 à 8 heures en organisant, sans qu'il 
3n résulte de surcroît de frais, un service de transport 
par auto-camion ayant pour but d’amener le lait 
aux livreurs à un point déterminé. Au surplus, la 
‘atlonalisation de la vente du lait à la clientèle ne 
seut s'effectuer que dans un cadre relativement très 
estreint. La Laiterie de la Société générale de con- 
iommation des deux Bâle écrit: «Le relèvement de la 
aarge du commerce du lait en nature s’explique 
tisément lorsque l’on tient compte du fait qu’à eux 
seuls les salaires se sont majorés de plus de 100 %. 
de plus, la semaine de 47 heures qui est aussi de 
‘ègle dans notre laiterie y a également contribué 
your sa part. Il importe aussi de considérer le fait 
que notre personnel obtient jusqu’à 4 semaines de 
vacances par année et que notre exploitation doit 
tccorder de très fortes allôcations à l’assurance in- 
ralidité et des survivants. S’il était possible de pro- 
séder dans notre laiterie à une démarcation exacte 
les différents éléments des frais, on pourrait sans 
loute montrer que la marge actuelle est insuffisante 
jour assurer une exploitation sans déficits. La Lai- 
‘erie précitée a attiré en outre l'attention sur la majo- 
‘ation d’environ 100 % des loyers. On lit aussi, dans 
e rapport de la même Société pour 1925, à la page 17, 
se qui suit: «Au point où en est actuellement la 
narge, l’exploitation ne peut boucler par un résultat 
satisfaisant que si l’on parvient non pas seulement 
à empêcher un recul du mouvement d’affaires, mais 
mcore à l'accroître. Il n’est pas possible de réduire 
es frais puisque les salaires sont fixés par des tarifs 
zontractuels et des règlements». Il en résulte que les 
‘rais se sont accrus proportionnellement au débit. 
T’est ce qu’a démontré le Dr. A. Wässner *) pour 
’exploitation tout entière de la Société générale de 
‘onsommation. En 1914, les frais totaux se mon- 
‘aient au 14 % du chiffre d’affaires et les dépenses 
qusées par le personnel au 9,4 %; en 1924, en re- 
ranche, ces chiffres étaient respectivement de 18.2 % 
+4 13,3%. ÀA Bâle, il faut encore tenir particulière- 
nent compte des dispositions fort sévères de la loi 
‘antonale sur les jours fériés qui oblige l’entrepreneur 
à engager, pour le travail dominical, un nombreux 
ontingent d’auxiliaires qui se payent relativement 
:her (la laiterie de la Société générale de consomma- 
1) Dr, A. Wôssner: Das Angostelltenproblem in den schwel- 
erischen Konsumvereinen. Bâle 1926.
	        
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