Full text: Aperçu des moyens directs et indirects mis dans les divers pays à la disposition des acheteurs étrangers pour s'assurer de la qualité des marchandises dont ils deviennent acquéreurs dans ces pays

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Engrais artificiels. — Les achats et les ventes d'engrais se font généralement aux conditions 
dites « A.H.V. » (conditions générales du commerce), établies par l’Union des fabricants et commer- 
çants d'engrais artificiels et de fourrages, ainsi que par l'Union des acheteurs. Ces conditions ont 
Sté enregistrées à la Cour de Justice à Amsterdam et comprennent : 
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æ) Les conditions de vente; . 
h) La détermination des écarts permis dans le pourcentage; 
:) Les règles d’arbitrage. 
Les exigences de qualités, déterminées par les conditions « A.H.V. », ont été revisées le 1°" juin 
1925. 
Les acheteurs étrangers, commandant des engrais en Hollande, peuvent le faire aux conditions 
«A.H.V.» en stipulant que des échantillons de marchandises commandées seront soumis à la 
Station expérimentale du Gouvernement à Maestricht. Les intéressés doivent s'assurer que la prise 
d'échantillons se fait dans les conditions déterminées par le règlement de cette station. 
Des certificats de pureté sont délivrés, sur la demande des intéressés, par les inspecteurs des 
accises pour les spiritueux qui sont exportés aux colonies britanniques et en Australie. Dans ces 
certificats qui sont délivrés, par ce qu’ils sont exigés lors de l'importation dans lesdits territoires, 
on indique les matières premières dont on a obtenu les spiritueux, le nombre de fois qu’ils ont été 
distillés, ainsi que la manière dont ils ont été fabriqués. I] est possible de délivrer de tels certi- 
ficats, parce que la production des spiritueux est soumise à un contrôle des fonctionnaires des 
accises à cause des droits d’accises qui sont perçus. 
Il existe aux Pays-Bas plusieurs bureaux auxquels les acheteurs de marchandises peuvent 
transmettre pour un examen ou essai facultatif diverses marchandises. Il faut mentionner en pre- 
mier lieu le Bureau royal pour l'examen de marchandises à la Haye (Rijksbureau voor onderZoek 
van handelswaren) et ensuite plusieurs bureaux spéciaux tels que le Bureau pour le caoutchouc à 32 
Delft ; le Bureau pour les textiles et le papier à Delft ; le Bureau pour l’industrie du cuir à Waalwijk 33 
st l’Institut pour les combustibles à la Haye et ensuite le Laboratoire industriel à Delft et les « nijver- 34 
heidsconsulenten » (consulteurs industriels) à La Haye, à Deventer et à Tilburg. L'Institut météoro- 
logique, à De Bilt se charge de la vérification des instruments météorologiques à la demande du 35 
Gouvernement, et le cas échéant, sur la demande des personnes privées. Ledit Institut a des 
branches à Amsterdam et à Rotterdam qui sont chargées de la vérification des instruments nau- 36 
tiques, de la correction des cartes de navigation, etc. Tous ces bureaux sont des bureaux officiels, 37 
mais il existe également des bureaux privés qui s’occupent de l'examen des marchandises. 
Le Bureau gouvernemental pour l’essai des marchandises (Rijksbureau voor Ouderzoek van 
Handelwaren) à la Haye, se charge des expertises relatives à toutes sortes de marchandises, excepté 
es produits agricoles, ainsi que des recherches d’ordre commercial. 
Le Service phytopathologique délivre, quand ils sont requis dans les pays étrangers, des certi- 
âcats relatifs à l’état des produits de l’agriculture, de l'horticulture et de l’arboriculture. Ces certifi- 
zats ne sont délivrés qu'après une inspection rigoureuse, exclusivement effectuée par les fonction- 
naires de ce Service et portant sur le bon état de la croissance et de la production. Ces inspections 
portent notamment en très grand nombre sur les plantes, les bulbes, les pommes de terre, les fruits 
et les semences, destinés à l’exportation. 
Les parties intéressées peuvent obtenir, sur demande, des déclarations officielles et semi- 
officielles au sujet de la qualité des différentes espèces de poissons. 
Les propriétaires de bateaux ont la faculté de soumettre à une expertise gouvernementale 
les harengs salés provenant des pêcheries hollandaises et qui n’ont pas encore été présentés sur le 
marché. Le résultat de ces expertises est indiqué par l'application de marques déterminées sur les 
caisses et se trouvent, en outre, si on le désire, consigné dans les déclarations. 
La qualité des moules provenant de bancs naturels ou de parcs peut être garantie également 
par une déclaration de l'inspecteur des pêcheries. Le fait de demander une semblable déclaration 
oblige l'intéressé à observer les différents règlements concernant l’exportation des moules. 
TI existe un règlement identique pour les huîtres. 
Si un acheteur étranger a inséré dans son contrat d’achat une clause portant que la marchan- 
dise qui doit lui être livrée sera accompagnée d’un certificat émanant d’un expert désigné par une 
Chambre de Commerce, l'étranger sera d’une façon générale assuré que la désignation d’un expert 
qualifié sera faite en temps voulu, au moins dans le cas où il s’agit de marchandises qui, dans le 
ressort de ladite Chambre, sont régulièrement négociées. Pareille désignation n’entraînera pour la 
Chambre de Commerce qu’une responsabilité morale !. 
On trouve les dispositions législatives d'ordre civil dans le livre III du Code civil et les disposi- 
tions d’ordre pénal dans le livre IT, titre 25, du Code pénal, notamment dans les articles 329 et 
330. Ce sont les bureaux de contrôle communaux, institués en vertu de la « Loi sur les marchan- 
dises » qui exercent le contrôle sur l’observation de la loi et des ordonnances communales qui 
ont été établies en vertu de cette loi. On trouve les sanctions dans les ordonnances communales et 
quelquefois dans les décrets royaux, par exemple, dans le décret sur le papier (Art. 6). 
! On trouvera une liste complète de toutes les Chambres de commerce aux Pays-Bas avec indication de leur 
compétence dans l’article 2 du décrez royal du 17 août 1920 pour mettre en exécution l’article premier de la « Wet op 
de Kamers van Koophandel» (voir la publication Nederlandsche Staaiswetien, Editie Schurmaan en lordens, N° or, 
p. 161). Les droits et les devoirs des Chambres de commerce ont été réglés notamment dans les articles 12-15 de ladite 
loi (voir p. 147 de la même publication).
	        
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