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conibrenaenl et de la \enle au rabais des mar
chandises sorties des ateliers d arrondissement ou
de département.
Le moyen des ventes solidaires et de la répar
tition proportionnelle que nous venons de détailler,
lève toute objection a cet é^ard.
Ainsi d’un côté, le travailleur a toujours du tra
vail, Je travailleur ne peut être exploité indigne
ment, car il peut se réfugier dans l’atelier social
(]ui lui donne les deux tiers de sa paye.
D’un autre côté, le ma tre de la fabrique par
ticulière a toujours la préférence, car il paye un
tiers de plus à l’ouvrier; et en définitive, le travail
des ouvners occupés par la commune ne lui fait
pas concurrence, puisriu’il en reçoit la moitié du
produit, au pro rata du nombre des bras qu’il
emploie.
11 va sans dire qu’il serait équitable d’étendre
cette mesure aux ventes résultant du travail des
prisons, travail qui dans l’état actuel des choses,
nuit au commerce, sans profiter à l’état.
Quant il la question d’encombrement, nous ne
croyons pas à sa possibilité sous un gouvernement
qui se préoccuperait de l’équilibre de l’éducation pro
fessionnelle, de l’agriculture et de la manufacture,
«qui peut être maintenu par une protection libérale.
hiérarchi(]ue et intelligente, dont nous développe
rons bientôt les moyens.
11 est essentiel dajouU'r que l’atelier de travail
n’est pas le seul moyen à employer pour abolir
le jiaupérisme. seulement c’est, dans notre pensée,
le moyen capital et décisif, surtout maintenant que
nous venons d’affranchir son action salutaire et mo
ralisante des graves inconvéniens qui y avaient
été attachés jusqu’à ce jour.
En effet, tassociation dans le partage propor
tionnel des produits de la vente, est le corollaire