SYSTÈME DES DETTES CONSOLIDÉES. 735
renversant cette opération iiseale, et ne lui remettrait-on pas le mou
lant de 1 impôt sur tout le stock qu’il a en main au moment du dé
grèvement? 11 s’agirait seulement, alors, de continuer pendant quel
que temps encore la levée des taxes supprimées. J)e quelque côté
^De nous envisagions les objections tant prônées, tant répétées par
• • Vansittart, nous ne pouvons nous empêcher de reconnaître com-
elles sont vaines et chimériques.
Quelques personnes iKiiisent que l’amortissement, même lorsqu’il
^81 scruj)uleusement laissé à sa destination, ne profite en rien à la
uatiou. Les sommes que l’on verse dans le trésor, disent-elles, scr
'aient bien plus productives entre les mains des contribuables qu’en-
celles des directeurs de l’amortissement. Ceux-ci, en eilet, les
^Ppliquent au rachat de fonds qui ne produisent pas plus de
'"P- 0/0; les seconds sauraient en retirer des profits bien plus élevés,
pays s’enrichirait de la différence. Dans le dernier cas, on joui-
^ait d’un revenu net beaucoup plus considérable en capital et en
^'■avail, et c’est là le fonds d’où l’on doit retirer, en définitive, les
^^tes publiques. Ceux qui soutiennent une telle opinion ne voient
pas que les directeurs ue font que recev oir d’une classe l’argent qu’ils
‘mettent à une autre classe de la société, et que la question est uni-
^^Uement celle-ci : Laquelle de ces deux classes saura l’employer de
manière la plus productive? Ainsi, supposons qu’on prélève cba-
\^(i année 40 millions, sur lesquels 20 millions servent pour les in-
de la dette, les autres 20 millions constituant un fonds de ré
eesT Mue ramortissement aura commencé a fonctionner,
s® diviseront comme suit : la réserve se composera
millions, et les intérêts de la dette ne seront plus quede 19
^ ‘ mils, et ainsi de suite jusqu'au remboursement intégral des 40
' mnsque les commissaires se trouveront avoir alors entre leurs
ter'*'*^ ^ question est donc, comme nous l’avons dit, de dé-
*J"'mr si ceux qui paient cette somme sont plus ou moins capables
(jj. • ^ produire, que ceux à qui ils les paient par l’inleriné-
de l’amortissement.
^''mi ! nous sommes convaincu que l’argent reçu ¡lar le rentier
prêté, est employé productivement; mi
les st-rait bientôt privé de son revenu habituel. Si donc
‘lue l’<m acquitte en vue d’un fonds d’umortissemeiif sor-
U revenu national et non de son capital , une certaine portion
^‘^^miu se trouve ainsi condensée, consolidée sous forme de capital,
I eonsi quent le revenu général du pays se trouve accru ; mais il