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route augmentation de salaire entraîne néeessaireinent une baisse
dans les |)rolits. Ainsi, si le blé doit être réparti entre le fermier et
l’ouvrier, plus grande sera la ])ortionde celui ei, plus petite sera celle
du premier. De même, si le drap ou les étoffes de coton se divisent
entre l’ouvrier et le capitaliste, la part du dernier ne s'accroîtra qu’aux
dépens de celle du premier. Su])posons, dès lors, que, grace a une
augmentation de salaires, les profits tombent de 10 a 0 poui cent; au
lieu d’ajouter au prix moyeu de leurs marebandises, et, pour les j)roiits
de leur capital fixe, une somme de 550 liv. st., les manufaituiitrs y
ajouteront 105 liv. st. seulement, ce qui portera le prix de vente à
5,005 liv. st., au lieu de 0,050 liv . st. Mais comme le prix du blé res
terait à 5,500 liv. st., les produits manufacturés, où il entre une plus
grande somme de capitaux fixes, baisseraient relativement au bb ou
à toute autre denrée, l/importaneo des variations qui surviennent
dans la valeur relative des marebandises par suite d une augmt n tat ion
de salaires, dépendrait alors de la proportion qui existerait entn le
capital fixe et la totalité des frais de production, l’outes les marchan
dises produites au moyen de machines perfectionnées, dans des bA-
timents* coûteux et habilement construits, toutes celles, en d’autres
termes, qui exigent beaucoup de temps et d'efforts avant de pouvoir
être livrées sur le marché, perdraient de leur valeur relative, tandis
que celles qui, produites uniquement, ou prineipalement, avec du tra
vail, peuvent être rapidement jetées dans la circulation, augmente
raient de valeur.
Le lecteur remarquera cependant que cette cause n'a qu’une ladite
influence sur les marchandises, l ne augmentation de salaires qui en
traînerait une baisse de 1 ponr cent dans les profits, ne déterminerait,
dans la valeur relative des produits, qu'une \ariation de t pour cent :
cette valeur descendrait donc de (>,050 liv. st. a 5,t)d51iv. st. L eilet
le plus sensihle ipii pût être produit par un aeeroissemeiit de salaires
sur le prix des marehaiidises, ne dépasserait pas ii ou 7 poui (iiit,
car on ne saurait admettre que les profits, dans quelque eireonstaïui
que ce soit, pussent suhir d’une manière générale et permanente une
dépression plus forte.
Il n’en est fias de même de cette autre cause modificative de la va
leur, (|ue nous avons reconnue être I augmentation ou la diminution
de la quantité de travail nécessaire pour créer des marchandises. S il
fallait pour proihiire du blé quatre-vingts hommes au lieu de cent,
la valeur du hiédescendrait de 5,5(M) liv. st. a 1,100 liv. st., e est-a-
dire de 20 pour cent : dans la même hypothèse, le prix du drap s’a-