Full text: Oeuvres complètes

DE DAVID RICARDO. 
à toutes les espérances, et ne s’arrête que dans l'abîme. C’est l’étemel le al 
lure de I esprit humain, suivie de son éternel châtiment ; et les capita 
listes anglais qui tendent en ce moment les mains vers le gouvernement 
pour le prier de leur venir en aide et de les délivrer du mal, ne sont 
que les plagiaires de ceux qui demandèrent jadis à Pitt et obtinrent un 
pi t de 5,000,000 I. St. eu bons de l’Échiquier. L'aveuglement des hom 
mes est d’ailleurs quelque chose d’affligeant, et, bien qu’il date de loin, 
on a peine a s’y habituer. Ainsi, il se trouva des écrivains en grand nom 
bre, et des plus habiles,—des plus pratiques, c’est tout dire,—pour préten 
dre qu’au moment où la valeur de l’or s’élevait à 97 î. 6 d. l’once en 1809 
a 105 sh. en 1812 et 110 sh. en 1813, au lieu de 77 sh. lo d. l;2, taux de 
a Monnaie, le papier n’avait subi aucune dépréciation, et pour dénoncer 
les mauvais patriotes qui donneraient plus ou moins de 2i st. en billets 
pour une guinée : — ce qui équivalait à déclarer que le tout est plus petit 
que la partie, que le soleil tourne autour de la terre, et à punir ceux oui 
auraient l’impertinence d’en douter. La chambre des communes tout 
tiere, même apres les admirables efforts de MM. Horner, Huskisson, Can- 
■ 
■2. Les Changes extérieurs ont été depuis longtemps trèoKlefovorables 
bank of England.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.