SYSTEME DES DETTES CONSOLIDEES.
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une somme disponible de 100 millions. Voici les paroles du docteur
Hamilton :
" H nous est absolument impossible de nous faire une idée bien
nette du trésor précieux dont on nous parle. Dès qu’une certaine
somme a été rachetée par les commissaires, la dette publique se trou-
diminuée d’autant. Et la déclaration olTieielle du Parlement n’est
plus qu’une matière de forme. Si le capital racheté reste au nom
des commissaires , il est évident qu’on peut le jeter de nouveau sur le
uiarehé, et le négocier dans le cas où la guerre éclaterait de nouveau.
C est un moyen tri^-simple débattre monnaie, et ce moyen se réduit
‘‘ Diviter les rentiers à acheter des fonds retirés de la circulation. 11 est
''•'ai, ajoute l’écrivain, que si les taxes levées pendant la guerre, en vue
de l’amortissement, se perpétuent dans les années de paix et grossis-
^^nt entre les mains des commissaires jusqu’au chiffre de 100 millions,
par exemple, le pays pourra dépenser ces 100 millions sans imposer
de nouveaux tributs au pays; mais cet avantage n’a rien de particu-
Her au plan de M. Vansittart, et il résulte même de tous les systèmes
^•Jivis pour l’organisation des caisses d’amortissement. M. Vansittart
^^ieait dû dire : « Si l’amortissement doit atteindre pendant la paix
•^De somme assez considérable pour que je puisse y puiser 5 millions
P®!' an, je puis dépenser hardiment 100,000,000 I. st. dans une
•^‘^üvelle guerre, sans vous demander de nouvelles taxes. Les dés
avantages de mon plan sont, toutefois, qu’en prélevant 7,000,000 I.
Par an, comme je le fais actuellement, et en appliquant aux besoins
présents des sommes plus fortes que celles que je verse , l’amortisse-
**tiintse trouvera tellement diminué que je ne pourrai de fort long-
^‘nips consacrer les 5 millions à l’usage que j’avais d’abord indi
qué. »
FIN DES (t:i VRES DE RICARDO.