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NOTRE FLOTTE COMMERCIALE.
Pour la marine russe de 65 p. loo
— norvégienne de 191 —
— suédoise de 6/j —
— autrichienne de 60 —
— danoise de 76 —
— portugaise de 110 —
— grecque de i58 —
— roumaine de 7 —
— japonaise de 2.3 —
f a marine à vapeur Irauçaise, dans cette période, a dimi
nué de, I p. 100 ! La situation s’est einpirée encore : du 2* ram;
^pie nous occupions en 1885, nous sommes tombés au 4' ! et
SI notre flotte à vapeur s’est, depuis 1897, accrue de i3 unités
et de 4o,000 tonnes (545 steamers de 528,289 tonnes au lieu
de 532 de 488,676 tonnes [*]) dans la même période :
t/AIIemagne gagnait i85 navires et 456,694 tonnes nettes.
pRs Etats-Unis gagnaient 3oo,ooo —
P’Angleterre gagnait 1,000,000 —
L'Italie — 140,000 —
La Norvège — 260,000 —
La Russie — 120,000 —
Quand nous faisions un pas, les autres en faisaient vin9t !
Et cependant c’est de notre pays tpie nombre de perfection
nements modernes de la naviijation à vapeur surpissaieut.
Ee sont des usines françaises, les établissements Belleville,
Niclausse, etc., qui alimentent de chaudières multitubulaires
íes marines du monde. C’est en France que l’enqin scientiii-
^ine par excellence, le sous-mariu est créé. L’étranqer rend
Í loin mage au talent, à l’habileté de nos inventeurs, de nos
niqénieurs et se sert de leurs travaux pour se mieux organi
ser en vue de la concurrence mondiale, tandis que nos ar-
OLiteurs, détournés de la vapeur par une loi déplorablement
oialadroite, s’encombrent d’une (lotte de rossignols, de
« sabots » et de voiliers.